Quand la Côte d’Azur aimait le « Lux »

ème au classement FIFA au chaud entre la Palestine et le Viêt-Nam et derrière le Tadjikistan, le Bahreïn ou le Kirghizistan, le Luxembourg n’est pas ce qu’on appelle une grande nation du football. En même temps, pour un pays qui compte   habitants, c’est compliqué de trouver  footballeurs de haut niveau. Pour les D’Roud Léiwen («Les Lions Rouges »), l’essentiel est ailleurs, notamment dans l’apprentissage du football professionnel. Pourtant, le Luxembourg - le «Lux» comme on aime le dire dans l’Est de la France - a envoyé de nombreux joueurs renommés en France et spécialement à Nice. Deux stars luxembourgeoises ont écrit leurs lettres de noblesse sous le maillot du Gym : Vic Nuremberg et Robby Langers. Attaquant racé, Vic Nuremberg a joué à l’OGC Nice entre  et  ( matches,  buts). A Nice, il remporte  championnats et  coupes de France et s’offre même un triplé contre le Real Madrid en / de finales de la Coupe d’Europe des Clubs Champions . Décédé en  à Saint-Laurent du Var, l’homme a porté le maillot national à  reprises ( buts). Autre légende, plus contemporaine, Robby Langers. Né en , Langers a joué à Nice () et Cannes (). Au Ray, il formait une doublette offensive redoutable avec Jules Bocandé, et son quadruplé contre Strasbourg en barrage de la saison  (victoire du Gym - après une défaite - à l’aller) est resté comme un grand moment de la vie du club et permet à Nice de se maintenir en D.