« La France, une belle vitrine »
Réserviste à Lyon, l’international du Luxembourg, Christopher Martins-Pereira, qui peut jouer en défense ou au milieu, affiche une motivation particulière avant d’affronter la France.
Dans quel état d’esprit le Luxembourg affronte-t-il la France ? On affronte la France avec l’idée de bien commencer, de ne pas se livrer trop tôt et, qui sait, peut-être marquer pour gagner. Contre un tel adversaire, on ne peut pas penser à attaquer tout le temps mais surtout à défendre du mieux possible. Jouer contre la France, ce sera une belle vitrine.
Dans l’imaginaire collectif, l’équipe luxembourgeoise rime avec défaites fleuves. Mais, dans ces qualifications, ce n’est plus le cas... C’est vrai que nous sommes devenus une équipe difficile à jouer, compacte. Nous ne nous prenons pas trop la tête. Nous jouons à l’instinct et nous donnons tout. Nous défendons tous ensemble, nous tentons d’être plus solidaires et nous essayons de marquer. Personnellement, j’ai eu la chance que l’entraîneur (Luc Holtz) compte tout de suite sur moi. J’ai commencé à ans et je compte seize sélections. Quand je suis arrivé en sélection, la plupart des joueurs évoluait au Luxembourg mais désormais, il y en a une dizaine qui sont professionnels, souvent dans des championnats parfois secondaires comme Mario Mutsch (FC SaintGall/Suisse), Maurice Deville (FC Kaiserslautern, e div. allemande). Chris Philipps est à Metz où Vincent Thill fait des apparitions. Le niveau a progressé mais le championnat national est amateur.