Monaco-Matin

Le Comte de Bouderbala : « Si le public vous aime, il revient »

- PROPOS RECUEILLIS PAR HASSEN GALLAH hgallah@nicematin.fr

Le comte de Bouderbala revient sur scène avec son nouveau spectacle dans lequel il sollicite plus le public. Toujours avec humour et énergie. Il sera à Vallauris jeudi. Entretien.

Neufs ans se sont écoulés depuis votre premier spectacle. Pourquoi autant de temps ? Comme je le dis dans le spectacle, j’ai eu la chance d’avoir un excellent bouche à oreille sur le premier, donc j’ai pu le jouer partout en France. J’ai pu conquérir un public tout en continuant à bosser. J’ai déjà deux autres spectacles qui sont très bien avancés.

Dans Le Comte de Bouderbala , vous donnez la parole au public. L’interactio­n, c’est important ? Tout à fait car, en réalité, le public est mon patron. C’est lui qui décide. Un spectacle, c’est toujours en constructi­on, en mouvement. Le public est aussi un metteur en scène, il donne son avis sur comment le faire évoluer. Il faut toujours être à l’écoute.

Ce qui peut aussi vous mettre en danger... C’est aussi le but. Je n’aime pas trop rester dans un confort. La scène est l’un des derniers espaces de liberté. Il peut s’y passer des trucs mais c’est toujours sympa.

Vous avez aussi côtoyé le basket profession­nel. Est-ce plus dur de jouer dans une salle comble de basket ou son one-manshow dans une petite salle de province ? (Rires) Ce sont deux exercices différents. En one-man-show, on est tout seul. Impossible de se cacher derrière un coéquipier. Si on est mauvais, cela se voit tout de suite. Mais il y a des sensations qui sont similaires : l’adrénaline, l’adversaire mais aussi le partenaire qu’est le public. Sur la scène, beaucoup de choses ressemblen­t au sport.

Vous avez exercé le stand-up aux États-Unis. Quelle est la différence avec le public français ? Ce que j’ai appris là-bas, c’est quand ils ne vous voient plus, vous n’existez plus. En France, le public est beaucoup plus fidèle. S’il vous aime, il viendra quand même vous voir cinq ou dix ans après.

Après le français et l’anglais, est-il envisageab­le de voir le Comte se produire en italien ou en espagnol ? J’ai commencé à bosser une traduction de morceaux de mon spectacle dans ces deux langues. C’est sûr que c’est un projet qui me plairait bien.

On attendra moins de neuf ans cette fois-ci... (Rires) Non, non, ça va être plus rapide. L’année prochaine, il y aura du nouveau. Promis.

 ?? (Photo Cyril Dodergny) ?? Le Comte de Bouderbala est de retour sur les planches. Avec toujours la même énergie, il livre sa vision de l’actu.
(Photo Cyril Dodergny) Le Comte de Bouderbala est de retour sur les planches. Avec toujours la même énergie, il livre sa vision de l’actu.

Newspapers in French

Newspapers from Monaco