Dans les coulisses du Sidaction
France 2 propose une grande soirée de solidarité sous la houlette de Line Renaud, vice-présidente de l’association
France 2 convie les téléspectateurs au Moulin Rouge pour le Sidaction. Au programme, des messages de prévention, des appels aux dons, mais aussi une foule d’artistes et les girls du célèbre cabaret parisien ! Nous avons assisté aux répétitions. Amir, en smoking noir et blanc, descend lentement le grand escalier de la scène du Moulin-Rouge. Entouré d’un essaim de filles sublimes moulées dans des pantalons pattes d’eph’ à paillettes bleues, il interprète New York New
York… « Ta descente laisse un peu à désirer », commente Line Renaud peu après lors d’un sketch amusant. Et l’ancienne meneuse de revue de lui prodiguer ses conseils : « Lève le menton, fixe un point devant toi, et… ne regarde pas les filles ! ». « C’est important de participer au Sidaction, car on allie le plaisir d’être un artiste sur une belle scène comme celle du Moulin-Rouge et le plaisir d’aider, de transmettre des informations sur la lutte contre le sida, confie Amir. On se sent utile et même honoré d’être des messagers et de faire appel aux dons via le 110. Grâce à notre activité artistique, nous arriverons peut-être à toucher le public, le sensibiliser. » « C’est important de se sentir utile, renchérit Christophe Willem, qui a terminé les répétitions du titre IamWhatIam, l’hymne à la tolérance de Gloria Gaynor. Plus encore aujourd’hui, avec l’abandon des politiques sur des tas de sujets de société, il est bien, en tant qu’artiste, non pas forcément d’être militant, mais de donner la voix à ceux qui l’ont peu. Et il faut que ce soit concret, je n’aime pas jouer les prête-noms. » Pendant qu’Alizée, baskets dorées, s’attaque à un numéro de danse au son de « Waterloo », Vincent Dedienne et Muriel Robin papotent. Tous deux vont s’essayer à la chanson réaliste avec À quoi ça sert l’amour ? sur fond d’orgue de barbarie et de bistrot parisien. Si le duo s’emmêle un peu les pinceaux lorsqu’il s’agit de lire les textes sur le prompteur, force est de reconnaître que le premier a de l’aisance et un joli brin de voix. Muriel Robin s’en sort aussi très bien : « J’aime chanter, ditelle. De plus, c’est un répertoire, une tonalité dans laquelle je me sens bien. J’ai de la gouaille. Et j’ai envie d’être là, aux côtés de Line, qui déploie une énergie constante depuis le début du Sidaction. »