Jean-Louis Grinda candidat à la présidence du Conseil national
Le 6 avril, je serai candidat à la présidence du Conseil national. » Mardi, au Conseil national, Jean-Louis Grinda a expliqué, aux représentants de la presse locale invités par Union Monégasque, qu’il se présenterait le 6 avril, pour l’élection à laquelle participent chaque année les élus. «Cela n’a rien d’exceptionnel, a-t-il expliqué. Certes nous travaillons bien mieux avec la Nouvelle Majorité qu’avec le groupe précédent mais Union Monégasque continue à se distinguer des autres groupes et partis. L’année dernière, le contexte très particulier a fait que notre parti n’a présenté aucun candidat. Mais je rappelle que j’étais candidat en 2013, puis Bernard Pasquier en 2014, Jean-François Robillon en 2015. Cette année, c’est à nouveau mon tour ! » De toute évidence, JeanLouis Grinda ne sera pas élu. Il pourrait même n’avoir que deux voix puisque son collègue
Bernard Pasquier sera contraint d’être absent ce soir-là. Mais importe. L’élu réaffirme, par sa candidature, la différence d’Union Monégasque. Car s’ils disent travailler dans un climat apaisé avec la Nouvelle Majorité, ils ne sont pas pour autant d’accord sur tout. Ils regrettent notamment n’avoir aucune
réponse de la majorité sur leur proposition de loi concernant les incompatibilités et inéligibilités pour les mandats électifs ; texte qui a fait grand bruit le 15 décembre dernier et qui a largement été commenté ensuite, dans nos colonnes. Un an après l’éviction de Laurent Nouvion à la tête du Conseil national, tout laisse
penser que Christophe Steiner sera réélu avec treize voix. Président de la Haute Assemblée depuis le 27 avril dernier, il a en effet constitué un groupe de douze élus autour de lui, dont notamment Eric Elena (jusqu’alors dans l’opposition Renaissance) et les deux indépendants Sophie Lavagna et Daniel Boeri.