Kylian Mbappé, Seine-Saint-Denis style

Bondy,   habitants, aucune ligne de métro, un RER et un tramway, bref, une ville dortoir comme la Seine-Saint-Denis en compte des dizaines. Mais à Bondy, le sport est roi. Muriel Hurtis, Audrey Tcheuméo, Jimmy Vicaut ont vu le jour à l’hôpital Jean-Verdier. Au milieu des pavillons et des barres d’immeubles, les terrains de Léo-Lagrange où joue l’AS Bondy. Non loin des avenues Verdun et Pasteur, on trouve l’avenue des Lilas. Au numéro , Kylian Mbappé sortait de chez lui pour se rendre à Léo-Lagrange à pied, à quelques foulées du pavillon familial. Son père Wilfried est éducateur à l’AS Bondy. Son petit frère Ethan est encore licencié au club. C’est en banlieue que l’actuelle pépite a débuté. A Bondy, il côtoie un autre précoce du football en la personne de Jonathan Ikone, aujourd’hui au Paris-SG. Cette génération  va aussi retrouver sur les terrains du  Odsonne Edouard, qui joue alors pour Bobigny, et aujourd’hui professionnel au PSG également. Ensemble, les trois garçons vont gravir les échelons et se retrouver en équipe de France dès les U. Mbappé sera le seul à quitter sa région natale. Courtisé par Chelsea et le Real Madrid mais aussi par Caen, il intègre d’abord l’INF Clairefontaine (-) avant de filer à Monaco en . A l’INF, Kylian est surnommé « Mbébé » et semble déjà être en avance sur les autres. D’ailleurs, sur les  pensionnaires de sa promo, il est le seul à avoir percé au plus haut niveau. A Monaco, il est passé des U nationaux à l’équipe première et l’équipe de France en moins de deux ans. Une ascension fulgurante qui n’étonne personne. Kylian revient très souvent chez ses parents à Bondy, où il a gardé sa chambre d’adolescent avec des posters de Cristiano Ronaldo sur les murs. Pour sa première en équipe de France, il avait dormi chez ses parents la veille du rassemblement. Sa mère l’avait ensuite accompagné en voiture à... Clairefontaine. Un endroit qu’il connaissait bien, lui, le môme du .