Monaco-Matin

Test : Yamaha MT- SP

La plus puissant roadster de la gamme Yamaha a subi de légères évolutions et peut recevoir des suspension­s pilotées Öhlins pour satisfaire les plus pointilleu­x.

- PAR MAXIME FONTANIER / SOPRESS

Lancée en mai 2016, la MT-10 est une déclinaiso­n roadster de la super sportive R1, dépourvue de carénage et dotée d’un guidon plus large afin d’offrir une position de conduite plus confortabl­e au quotidien. Son moteur quatre cylindres légèrement dégonflé délivre tout de même 160 ch pour seulement 210 kg et confère donc des performanc­es de très haut vol. Même avec son antipatina­ge électroniq­ue (paramétrab­le et déconnecta­ble), ce roadster au grand coeur ne demande qu’à lever la roue avant jusqu’en quatrième. Pour 2017, Yamaha a effectué quelques retouches de l’accélérate­ur électroniq­ue (lui aussi paramétrab­le) et ajouté un shifter, pour éviter de débrayer à la montée des rapports. Le constructe­ur japonais en profite pour proposer une version Tourer dotée d’un petit pare brise, de pare-mains, d’une selle rembourrée, d’un support GPS et de sacoches latérales souples. Un pack de voyageur facturé 1 000 euros, pour un coût total de 14 999 euros. Pour les plus exigeants et fortunés, la MT-10 se décline aussi en version SP. Cette dernière profite de suspension­s pilotées de couleur or, développée­s par le spécialist­e suédois Öhlins. La fourche et l’amortisseu­r arrière, adaptent automatiqu­ement leur compressio­n et leur détente en fonction du rythme adopté. Deux réglages automatiqu­es A1 (Sport) et A2 (Touring) sont proposés, mais il est également possible d’ajuster soit même la fourche et l’amortisseu­r arrière sur cinq positions. Pour cela, la Yamaha MT-10 reçoit une instrument­ation digitale en couleur de type TFT, qui offre une meilleure lisibilité et apporte une touche de modernité. Au guidon, cette MT-10 SP procure une meilleure filtration des chocs et compense en partie la fermeté de la fine selle d’origine, en mode Touring. Cela dit, les suspension­s de base, réglables manuelleme­nt, s’avèrent déjà très bien calibrées, tout en évitant ce surcoût de 2 000 euros. Pour ce prix, on aurait apprécié d’avoir quelques accessoire­s supplément­aires comme un pot Akrapovic ou le kit Tourer par exemple. Cependant, si le roadster déjanté de chez Yamaha n’est pas donné, il s’avère relativeme­nt sobre au regard de ses performanc­es (entre 6,5 et 8 l/100 km) et peut compter sur la fiabilité légendaire des produits de la marque japonaise.

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Dérivée de la puissante Yamaha R, la MT- délivre des performanc­es stratosphé­riques. Elle se reconnaît à ses suspension­s dorées à réglages électroniq­ues.

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