Braquage de supérettes à Nice: quatre arrestations
Le général Galtier et le colonel Vinot ont hier apporté tout leur soutien au gendarme de Breil-sur-Roya, harcelé et menacé par de jeunes délinquants.
Le général Galtier, le patron des gendarmes de la région ProvenceAlpes-Côte d’Azur était hier, à Nice, en tournée d’inspection. Il a tenu à afficher son soutien et sa solidarité à un gendarme de Breil-surRoya, harcelé et menacé par des jeunes délinquants de cette commune, y compris quand il est en civil. Le général a, au passage, remercié le parquet de Nice pour sa diligence et sa fermeté. Lundi, lors de l’audience des comparutions immédiates à Nice, deux frères ont été condamnés à six mois de prison ferme avec mandat de
dépôt pour menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique (lire notre édition de Menton du 30 mars). À l’annonce du jugement, l’un des frères des condamnés et leur mère s’en étaient pris à nouveau au gendarme. Placés en garde à vue, la mère et son fils ont comparu, hier, devant le tribunal correctionnel. Ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. Ils ne rejoindront pas les autres membres de la famille derrière les barreaux. Du moins pour l’instant. Ils ont été remis en liberté et seront jugés le 10 mai. Le samedi 13 février 2016, peu avant 22 heures, quatre individus, casqués, gantés et munis d’armes de poing, avaient frappé le gérant d’un Carrefour City situé 106, avenue de la Californie à Nice. Les auteurs étaient ensuite partis avec la caisse. Le préjudice n’a pas été communiqué. Le gérant, blessé, avait dû être admis à l’hôpital. Après des mois d’investigations, deux des auteurs présumés du hold-up ont été identifiés par les enquêteurs de la police judiciaire de Nice.
Deux braqueurs sont encore recherchés
La brigade de répression du banditisme a rapproché cette attaque d’un autre braquage survenu en décembre 2015. Un Carrefour City, rue de Lépante, avait été la cible d’une équipe de malfaiteurs qui s’étaient enfuis à moto. Le rap- prochement entre ces deux af- faires a permis d’enquêter sur des jeunes déjà défavorable- ment connus. Deux d’entre eux sont d’ailleurs actuellement en prison pour d’autres méfaits. Extraits de leur cellule, ils ont été présentés à un juge d’instruction qui les a mis en examen et placés sous mandat de dépôt. Une jeune femme a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. L’enquête se poursuit puisqu’il reste deux autres braqueurs à appréhender.