« Police politique » : le ministre de l’Intérieur porte plainte contre Philippot
L’escalade verbale de responsables du Front national à l’encontre des policiers anticorruption, qui enquêtent notamment sur les soupçons d’emplois fictifs du parti au Parlement européen, vient de prendre un tournant judiciaire avec le dépôt d’une plainte en diffamation du ministre de l’Intérieur. Matthias Fekl a porté plainte, hier, contre Florian Philippot, cinq jours après de nouvelles déclarations polémiques du vice-président du FN. Sur le plateau de BFMTV, ce dernier avait assimilé jeudi les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières », « Bien sûr », et fiscales (Oclciff) à une « police politique ». « Quand vous avez une police politique... les pauvres... « Il n’y a pas de débat », je vous assure, ils étaient là, ils ne savaient pas ce qu’ils devaient faire, ils ne savaient pas où ils devaient aller. Ils ont pris des dossiers qui n’avaient rien à voir, ils ont pris des dossiers liés à l’élection présidentielle d’une candidate d’opposition. [...] On envoie la police de l’État pour chercher des dossiers liés à la présidentielle. Il faut que les gens voient ça », avait déclaré Florian Philippot en commentant les perquisitions dont a fait l’objet le 17 février le siège du Front national. « n’était pas historique
« ce qui va devenir historique, c’est mon élection »,
« Ce soir au grand débat, je serai à côté de voleurs et de menteurs, pour montrer que la politique ça peut être autre chose. »
« Il faut virer tous les candidats mis en examen. »