Monaco-Matin

Birolini s’en va, Vrielynck s’engage

- C.R.

Pour disputer les play-off l’an prochain, objectif déclaré par Stan Sutor et son président, Jean-François Ropart, Nice entend se renforcer. « On peut s’attendre à un renouvelle­ment de 50% de l’effectif, avance Stan Sutor. On s’est quand même sauvé de justesse et il y a des enseigneme­nts à tirer. On ne sera pas millionnai­re dès l’année prochaine. L’équipe ne sera pas bâtie pour gagner le championna­t. Si on veut un jour attirer des joueurs de l’équipe de France, il va d’abord falloir monter au classement et continuer à se créer une légitimité. A l’heure actuelle, le recrutemen­t se tourne d’abord sur les joueurs formés localement (soit ceux formés en France dont 11 doivent obligatoir­ement figurer sur chaque feuille de match, ndlr). L’un d’eux est Valère Vrielynck. Je l’ai connu quand on jouait pour le titre en D1 contre Reims. C’est un enfant du club avec les frères Sabatier. C’est un attaquant agressif et il n’a pas peur de poser des mises en échec. C’est un peu ce qui nous a manqué la saison passée. A Cholet (son dernier club où il s’est relancé après deux saisons perturbées par des blessures à Courbevoie), c’était un vrai leader (il a aussi eu le brassard plusieurs saisons à Reims). Il ne compte pas ses efforts (27 pts en 26 matches en 2016-17). Il n’a jamais joué en Magnus mais mieux vaut tard que jamais. Il a surtout joué de malchance. » Vrielynck (29 ans) est la première recrue de l’intersaiso­n et en appellera d’autres. Surtout que le club a appris samedi le départ d’Alexis Birolini. Malgré une revalorisa­tion salariale proposée par le club, le joueur de 28 ans n’a pas souhaité donner suite. Arrivé de Tours en 2016 avec l’étiquette de meilleur défenseur de D1, « Biro » n’est resté qu’une saison. Une petite déception concernant un garçon régulier (50 matches, 7 assist.). « J’avais besoin d’un autre projet pour préparer mon avenir dans l’immobilier, a justifié l’ancien Amiénois. J’ai eu des propositio­ns de clubs de D1 et j’en aurai peut-être de Magnus. A Nice, je veux retenir le soutien des supporters. Ils ne nous ont pas lâchés dans une saison difficile. »

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