En marche ! : redonner à la médecine le temps et les moyens de soigner
Pour Emmanuel Macron, « il y a trois défis à relever en matière de santé : la prévention, l’accès aux soins, la soutenabilité
financière. » En détail : Conduire la révolution de la prévention (financement d’actions de prévention au titre des missions d’intérêt général dans les établissements de santé et des objectifs de performance pour tous les professionnels de santé libéraux, création d’un service sanitaire de mois pour tous les étudiants en santé – dans ce cadre, d’entre eux interviendront dans les écoles, les entreprises, pour des actions de prévention –, soutien à la recherche en santé environnementale, réévaluation de la rémunération des médecins en ville afin de mieux valoriser les actions de prévention).
Accélérer la lutte contre les inégalités de santé (aucun déremboursement de soin utile : lunettes, optique, prothèses dentaires pris en charge à % d’ici , remboursement à % du traitement des formes sévères d’hypertension artérielle (HTA), tiers payant non plus généralisé mais généralisable, renforcement du droit à l’oubli pour les personnes ayant été malades, lutte contre les déserts médicaux, modification du numerus clausus, doublement du nombre de maisons pluridisciplinaires de santé, favoriser l’accès à la télémédecine, renforcement de l’attractivité des métiers de santé de soins primaires).
Un système de santé plus efficient (évaluation de la qualité et la pertinence des soins,
vente des médicaments à l’unité, accélération du déploiement des groupements hospitaliers de territoire, modification de la TA, renforcement de la coordination des soins, réflexion sur la formation, investissement dans des réformes de fond).
Jean-Jacques Domerego (cardiologue) : «Il faut préserver l’indépendance des médecins et leur rendre du temps en le dégageant de tâches administratives confiées à d’autres. En réévaluant les actes de ville, on pourra accentuer le travail de prévention. Il faut créer les conditions d’un meilleur dialogue avec le secteur privé et adapter le numerus clausus aux capacités de formation et aux besoins des territoires. Nous voulons redonner à la médecine le temps et les moyens de soigner ».