Parti socialiste: une politique ambitieuse de prévention
Pour lutter contre les déserts médicaux, ouverture de 1 500 maisons de santé. Soutien financier et logistique aux médecins qui s’installent dans les zones sous-dotées. Dans les territoires en pénurie, l’État implantera des médecins salariés.
Suppression des franchises médicales et baisse du prix des prothèses dentaires, auditives et des lunettes. Simplification de l’accès aux dispositifs de solidarité.
Objectif fin de l’épidémie de Sida à l’horizon 2030 comme l’OMS. Lancement d’un 4e plan Cancer Remboursement de l’activité physique prescrite par un médecin pour les malades chroniques
Lancement d’un plan alimentation et santé publique, actions en faveur de la prévention des maladies chroniques, prise en charge des maladies neurodégénératives et des handicaps
Politique ambitieuse de prévention via la lutte contre le tabac, l’abus d’alcool, l’air pollué ; interdiction des pesticides et des perturbateurs endocriniens dangereux, renforcement de la vaccination et du dépistage.
Pour les élèves, mise en place d’un parcours éducation-santé, avec plus de sport, l’apprentissage de la nutrition et des comportements favorables à sa santé
Légalisation et encadrement de la consommation de cannabis
Garantir l’accès aux médicaments innovant en faisant baisser leur prix.
Lutte contre la fraude aux cotisations, le travail dissimulé et les dépenses injustifiées.
Lancement d’un plan d’amélioration des conditions de travail et de recrutement à l’hôpital, rénovation des bâtiments vétustes et développement du numérique (« Hôpital digital 2022 »).
Alfred Spira (médecin épidémiologiste, directeur de recherches, fondateur de l’Institut de recherche en santé publique…) a vilipendé les autres participants. «Je suis étonné pour ne pas dire effaré par le tableau qui nous a été dressé et par le déclinisme qui nous a été présenté. (...) Le système doit évoluer mais on ne peut pas dire que tout est par terre! (...) Pas loin de chez nous, il faut voir quel est l’état des systèmes de santé… Je suis révolté par le discours que j’ai entendu ». Il a ensuite rappelé que «le programme de santé de Benoît Hamon est construit sur des valeurs, sur la lutte contre les inégalités (sociales, territoriales, de genre).» Et de tracer les grandes lignes : prévention («mettre en place un parcours de santé dès l’école, renforcer la prévention vaccinale, lancer un plan de santé mentale »), prise en compte des questions de santé liées au mode de vie. « Accéder à la santé est un droit pour tous. Madame (en s’adressant à Muriel Fiol-Anguenot), le tourisme médical qui plombe les comptes de la nation, je ne connais pas. Ce qu’il y a, c’est qu’il y a des personnes qui viennent en France, ce sont des êtres humains, ils ont le droit d’être soignés. Toutes les études montrent que supprimer l’aide médicale d’Etat aura pour conséquence de retarder l’accès au soins et finalement ça coûtera plus cher. » Alfred Spira a également évoqué la suppression des franchises médicales et la lutte contre les déserts médicaux.