La France insoumise : pour une santé publique et gratuite
Rembourser à % les soins de santé prescrits, dont les soins et appareils dentaires, optiques et auditifs, faire baisser les tarifs des lunettes et appareils auditifs.
Instaurer une politique de santé publique et de prévention.
Combler les déserts médicaux et créer un corps de médecins généralistes fonctionnaires rémunérés pendant leurs études, afin de pallier l’insuffisance de médecins dans certaines zones.
Abolir les dépassements d’honoraires, renforcer le paiement au forfait, créer des centres de santé pratiquant le tiers payant.
Reconstruire le service public hospitalier, revenir sur la tarification à l’acte et les suppressions de lits et de personnels, et engager un plan pluriannuel de recrutement de médecins, infirmiers, aides-soignants et personnels administratifs.
Créer un pôle public du médicament pour faciliter l’égal accès aux traitements, protéger la recherche de la finance et supprimer l’influence des entreprises privées dans les activités médicales et hospitalières, notamment par l’arrêt de l’accès libre des visiteurs médicaux à l’hôpital public.
Légaliser et encadrer la consommation, la production et la vente de cannabis.
Élaborer un plan de santé environnementale (lutte contre la pollution, interdiction des pesticides…).
Éradiquer les maladies chroniques liées à l’alimentation : lutte drastique contre l’obésité, contre la malbouffe et les abus de sel, sucre et graisses par l’industrie agroalimentaire.
Faire de la prévention et de l’éducation à la santé dès le plus jeune âge, en renforçant la médecine scolaire et la Protection maternelle et infantile.
Imposer un plan de lutte et de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles et promouvoir des politiques de santé sexuelle et reproductive émancipatrices des personnes. Noam Ambrourousi (haut-fonctionnaire et membre de la commission Santé du Parti
de gauche) : « Si notre système de soin est plutôt performant, le système de santé est défaillant. Notre programme est basé sur trois axes : la politique de santé doit dépasser la question de l’offre de soin, la lutte contre certaines lacunes et la démocratisation des politiques de santé. (...) Il faut décloisonner, ne plus réduire le sujet au ministère de la Santé parce que les conditions environnementales et sociales sont importantes. Ainsi nous mettrons en place l’obligation de réaliser une étude d’impact sanitaire avant tout projet de loi. Pour développer l’offre de soin de premier recours, il faut développer massivement les centres de santé pluri-professionnels, pour libérer du temps médical et décloisonner. Nous voulons créer un continuum avec l’hôpital et favoriser l’exercice mixte. (...) Nous voulons aussi instaurer un pôle public du médicament chargé d’une activité de formation et de production. »