Les propositions des autres candidats
Gratuité des soins pour tous. Installer la santé au coeur des politiques publiques. Reconnaître la place des acteurs de santé. Mettre en place une politique fondée sur la santé publique. Impulser et accompagner la mutation du système. Garantir l’accès aux soins et aux innovations.
François Asselineau (Union Populaire Républicaine) Garantir la santé pour tous. Réaffirmer solennellement le rôle central de la Sécurité sociale pour assurer une justice sociale entre les citoyens français aux dépens des assurances privées.
Arrêter les déremboursements de médicaments imposés par l’Union européenne.
Assurer un meilleur remboursement des frais de santé, notamment les soins oculaires et dentaires.
Évaluation et tarification des médicaments.
Réglementer les relations entre les laboratoires, les médecins et les organismes de santé publique.
Assurer la protection effective des lanceurs d’alerte et développer et ouvrir la recherche médicale publique.
Obligation légale pour l’industrie pharmaceutique de fournir la forme trivalente des vaccins.
Réévaluer les salaires du personnel des hôpitaux de l’Assistance publique.
Sanctuariser une médecine accessible sur l’ensemble du territoire.
Lancer une grande politique publique de médecines douces et alternatives, encadrée par des expertises médicales incontestables.
Adapter le numerus clausus aux besoins de la France.
Créer un système unique de santé et améliorer le remboursement des soins dentaires de base des lunettes et des prothèses auditives.
Assurer une offre de soins de proximité à tous les Français.
Garantir l’égalité entre les Français devant la santé dans des conditions de financement public maîtrisées.
Améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé.
Inverser le rapport de force avec les laboratoires pharmaceutiques.
Supprimer le numerus clausus à l’entrée des études médicales.
Instaurer pour les médecins à l’installation, en sortie d’études (comme en Belgique) un numerus clausus localisé.
Arrêter la logique de regroupement des établissements de santé.
Recruter 80000 aides-soignants et infirmiers supplémentaires.
Affecter des généralistes aux services d’urgences des hôpitaux.
Alléger les tâches administratives de suivi que remplissent les soignants.
Évaluer l’efficacité des « médecines alternatives et complémentaires. »
Définir une politique d’ensemble sur les handicaps, intégrant les handicaps non visibles.
Défendre et étendre la Sécurité sociale.
Gratuité intégrale des soins, en ville ou à l’hôpital, remboursement à 100 % par la Sécurité sociale et suppression des assurances « complémentaires santé » (le tiers payant intégral évitant toute avance de frais), suppression des « franchises et forfaits », du « forfait hospitalier » et interdiction de tout dépassement d’honoraires.
Des mesures d’urgence pour l’hôpital : créer 120 000 emplois pour maintenir des établissements de proximité, comprenant au moins un service d’urgence, une maternité et un service de chirurgie, et créer des centres de santé publique ouverts 24/24 h pour la médecine de proximité.
Créer une nouvelle branche de la Sécurité sociale pour couvrir la perte d’autonomie liée au handicap ou à l’âge.
Sauver la Sécurité sociale : rembourser à 100 % les soins dentaires, d’optique et auditifs, après un examen approfondi par la nouvelle agence de sécurité sociale, supprimer le forfait actuel de 18 euros sur les actes médicaux lourds, encourager la télémédecine, qui permet une meilleure collaboration entre professionnels sans déplacements coûteux.
Sauver l’hôpital public : abandon de la T2A, développement de l’ambulatoire, multiplication des robots chirurgiens, recherche sur les biotechnologies, amélioration de la logistique et de l’organisation interne de l’hôpital, regroupement des hôpitaux et des structures qui les composent doit favoriser les reconversions vers d’autres activités de soins, plutôt que des fermetures « sèches ».
Former des médecins et des infirmiers en nombre suffisant et dignement rémunérés (consultation à 30 euros).
Coordonner les moyens et les fonctions pour mieux soigner partout.