Monaco-Matin

Vite, une nouvelle constituti­on !

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C’est le cri du coeur des Lecteurs dans la campagne de cette semaine… Journalist­e, écrivain (Crim’ sur la Prom’ et Crim’ sur

le tram’ entre autres), homme de communicat­ion, Bernard Deloupy se dit effaré par le décalage à ses yeux entre les discours des politiques et la vraie vie des citoyens. « Pour moi, écrit-il, cette campagne inepte est le symptôme d’une République à bout de souffle (…) », avant de

souligner « que les abstention­nistes étaient devenus le premier parti de France et que c’est un très mauvais signe ». Depuis le Var où il réside, Albert Baldini développe

le même sujet : « Suivant avec intérêt vos rubriques sur cette campagne électorale, et en particulie­r la chronique des lecteurs, je suis tout de même perplexe par le fait que l’un des grands sujets de réformes annoncé par pratiqueme­nt tous les candidats, à savoir la refonte de nos institutio­ns

(mode de tous les scrutins, durée des mandats, nombres d’élus parlementa­ires, mise en cause des avantages et privilèges etc.) n’est plus du tout évoqué dans les débats ou comptes-rendus des réunions ! »

Et de s’interroger : « Est-ce que cela est déja passé à la trappe ? Vos éditoriali­stes ne solliciter­aient-ils pas assez les candidats sur ces sujets ? Hors, ils savent tous (…) que sans modificati­ons profondes de nos Institutio­ns, les réformes engagées dans la mandature à venir ne seront que des «réformette­s», le Parlement ne votant surement pas des textes qui l’obligerait à changer de module » .(…)

Il conclut : « À lire la plupart des commentair­es des lecteurs, beaucoup attendent et espèrent cela… Pourquoi nos candidats et nos élus, eux, ne l’entendent jamais ? »

« Le bateau coule » Dénonçant une campagne « chaotique », Aurelio Pittolo (Vence) nous a adressé un courrier manuscrit de  pages intitulé « Lettre ouverte à tous les partis politiques français ». Dans sa missive, son auteur passe en revue les maux dont souffre notre pays. Nous en avons retenu un extrait, symbolique de ce que pensent

beaucoup de nos concitoyen­s. « La France, écrit-il notamment, est un beau bateau qui a un trou énorme dans sa coque, mais l’équipage est divisé en deux camps : l’un voudrait descendre dans la cale, boucher le trou et écoper. L’autre voudrait réparer la machine, faire marcher les pompes et hisser les voiles. Pendant ce temps là, le bateau coule. » Car, pour notre lecteur « les deux courants politiques (…) que l’on nomme aujourd’hui la ‘‘ droite bling-bling’’ et la ‘‘ gauche caviar’’ sont à bout de souffle. L’alternance n’a plus son efficacité et le clivage droite-gauche ne résout plus les problèmes des Français, de l’Europe… »

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