«C’est bien de relancer les investissements»
Programme dense au menu du dernier conseil municipal avec, notamment, parmi les 18 délibérations proposées et votées, 5 qui concernaient les comptes de la ville. Le compte administratif 2016 – 4 261 914 euros en dépenses et 5 386 690 en recettes, dégageant un résultat définitif excédentaire de 1 124776€ –aétéapprouvé à l’unanimité, moins une abstention (Jean-Philippe Gispalou, Vivre mieux à La Turbie). Dans la foulée, l’affectation des résultats de l’année 2016 et le compte de gestion 2016, dressés par le receveur municipal, furent approuvés à l’unanimité. Vint le vote du budget 2017 – établi à l’équilibre à 3 903.009€ pour la section Fonctionnement et à 1 726 473,49€ pour l’Investissement. Il fut adopté à l’unanimité, moins une voix (J.-Ph. Gispalou vote contre). Le maire, Jean-Jacques Raffaele, rappelle la raison de ce large consensus : le budget a déjà été discuté lors du débat d’orientation budgétaire qui s’est tenu au préalable.
Gispalou : « Les dépenses explosent »
« Je tiens à dire que, autant nous avions été fortement critiques pour le budget 2016, autant j’ai grand plaisir à dire en public que je n’ai rien à dire sur ce budget qui va dans le bon sens », a avancé AndréFrançois Pellegrin (La Turbie Mon Village) Jean-Philippe Gispalou a, lui, dénoncé. « Les dépenses explosent (...) et par ailleurs le montant des emprunts garantis par la commune (1 879638€) est trop important par rapport au montant de son budget, surtout qu’on aurait pu faire autrement, notamment pour Détras. »
Raffaele : « On n’est pas tenu de les réaliser »
Le maire de répondre : « Un budget doit être voté en équilibre. Et comme nous avons beaucoup de recettes, avec notamment un gros excédent de plus de 1M€ dégagé en 2016, il nous fallait inscrire des dépenses pour équilibrer les recettes. Mais on n’est pas tenu de les réaliser. Cela dit, après avoir freiné les investissements, c’est bien de les relancer. » « Concernant les garanties d’emprunt, on est plombés car on s’est portés garants pour Détras. La prochaine fois, ce sera à la Carf d’assurer la garantie, comme le fait la Métropole. Cela dit, si demain, Habitat 06 ne remboursait plus ses crédits, les bâtiments reviendraient à la commune. Elle ne serait pas ruinée. De plus, avant nous, ce serait au Département de payer. » La délibération suivante, qui portait sur le maintien des taux d’imposition des trois taxes locales – inchangés depuis 2011 – fut votée à l’unanimité.