Les médecins, concentrés sur l’exercice de la médecine
Dental Access, Point Vision. Deux centres de santé bâtis sur le même principe : la rationalisation. Le premier est dédié à la dentisterie, le second à l’ophtalmologie. Tous deux proposent des rendez-vous rapides, des prises en charge de qualité et surtout des tarifs abordables. Ils ne jouent pas la carte du low-cost et veulent plutôt s’éloigner de cette étiquette qu’ils jugent trompeuse. « Nous pratiquons simplement des prix que nous estimons justes », souligne Lyssia Chanaï, présidente de Dental Access qui possède un centre à Cannes et un à Saint-Laurent-duVar, situé juste en face de Point Vision, le e du nom en France. Ce dernier avance les mêmes arguments : « Nous ne sommes pas sur un positionnement low-cost, nous avons des dépassements d’honoraires mais ils sont maîtrisés ,insiste Patrice Pouts, président du groupe Point Vision. Notre force est de proposer des rendez-vous rapides avec des tarifs maîtrisés. Et c’est possible grâce à des modes d’organisation rationalisés. Nous nous appuyons sur des équipes pluridisciplinaires constituées de secrétaires médicales, d’orthoptistes et d’ophtalmologues. Les médecins, en déléguant la partie technique, optimisent leur temps et peuvent donc voir davantage de patients dans la journée. » Le fonctionnement est similaire pour Dental Access : « les dentistes – qui sont tous salariés – ne s’occupent pas de l’administratif, ils ne réalisent que les actes pour lesquels ils sont formés. Par exemple, ce sont des assistants qui gèrent les radios, les prises d’empreintes, etc. De ce fait, ils peuvent examiner plus de patients », précise Lyssia Chanaï. D’ici quelques mois, un orthodontiste viendra compléter l’équipe.
Chez Point Vision, «les centres sont placés sous la responsabilité de médecins libéraux chefs de centre auquel s’ajoutent des médecins salariés qui viennent faire des vacations. Cela permet d’avoir toujours des ophtalmologues disponibles pour consulter, détaille Patrice
Pouts. Les patients qui présentent des pathologies bien spécifiques sont suivis par le même praticien. » Ces modèles économiques semblent correspondre aux attentes des patients puisque les carnets de rendez-vous ne désemplissent
pas. « Et ce n’est pas au détriment de la qualité », martèlent les responsables. « Nous collaborons avec des gros laboratoires français, capables de nous fournir d’importantes quantités de prothèses ce qui nous permet de négocier les tarifs,
poursuit Lyssia Chanaï. Chaque patient reçoit un certificat de traçabilité et de conformité. En outre, nous disposons de plateaux techniques de dernière génération. »Ce mode d’organisation, régulièrement critiqué par les praticiens libéraux, tend à se développer parce qu’il correspond aux désirs des patients : rapidité et efficacité.