LIGUE JOURNEÉE) / TOULOUSE - NICE (DIMANCHE, HEURES) «Nicefaitdubienaufoot»
Pascal Dupraz, le coach du Téfécé, évoque son équipe et le Gym avant le match de dimanche
Il est 20h45, l’heure du début des matchs de Ligue des Champions hier, quand Pascal Dupraz nous rappelle enfin, s’excusant du retard. Il nous avait d’abord donné rendezvous dans l’après-midi mais l’entraîneur toulousain s’est retrouvé pris dans le tourbillon des réunions du début de semaine. Enfin au calme, chez lui, avec le franc-parler qu’on lui connaît, il a pris son temps pour évoquer le Toulouse - Nice de dimanche avant de s’installer dans son canapé pour regarder en famille... « Rendez-vous en terre inconnue » sur France 2 ! « La Ligue des Champions, je vais l’enregistrer. La fille de mon épouse vit avec un Australien et comme l’émission parle des Aborigènes, on va regarder ça. C’est important parfois de sortir un peu du contexte du foot, explique-t-il. En revanche, demain (aujourd’hui), je ne vais pas zapper Monaco - Dortmund, car on joue les Monégasques juste après les Niçois. Le programme télé est bien fait ! »
Pascal, après un bon début de saison, Toulouse marque le pas
avec pts). Votre C’est quand même la déception qui l’emporte. J’aurais voulu qu’on lutte avec toutes nos armes mais on a eu trop de blessés en novembre et décembre. Depuis, oui, on marque le pas. Mais l’équipe est jeune, très jeune. On est peu performant à l’extérieur malgré des matchs de bonne facture. A domicile, on est relativement souverain. On espère finir dans les dix premiers. Ce serait l’annonce d’un redressement pour le club. Votre avenir est à Toulouse ? On met quelque chose en place ici. J’ai encore deux ans de contrat. Je suis bien ici, je n’ai pas envie de m’en aller. Je suis un bâtisseur, un fidèle. Avant, je suis quand même resté ans dans le même club (Evian-Thonon-Gaillard). C’est une très bonne équipe. J’espère ne pas m’attirer les foudres de Lucien Favre mais elle est dans le prolongement de ce que faisait Claude Puel. Elle maîtrise son sujet, est en pleine confiance. Et son classement actuel est beaucoup plus haut que ne le prédestinait le budget du club. Cette équipe fait du bien au foot. A force de travail, d’opiniâtreté, de quiétude, le club avance. Ce que Nice fait avec ses moyens et sur la formation des jeunes est remarquable. Votre plan pour la contrer ? Tout ce que je peux vous dire, c’est que beaucoup se sont cassé les dents sur cette équipe. Nice n’a perdu que deux fois cette saison. J’espère juste que ça fera trois après dimanche. On va jouer notre chance à fond. Quels sont les joueurs que vous appréciez à Nice ? Ce qui me plaît ce sont ces garçons comme Le Marchand ou Souquet qui montrent que des joueurs qui viennent du dessous peuvent réussir. J’admire Serge Recordier et tous ses collègues de la cellule de recrutement. Ils ne font pas de bruit mais du bon boulot. J’adore Seri aussi. On me l’avait proposé à Evian. Le transfert n’était pas trop cher mais mes pseudo-actionnaires de l’époque n’avaient pas les moyens... J’aime bien Cardinale également. C’est un gardien atypique mais force est de constater qu’il est dur à battre. Dante est rassurant, Belhanda est une super recrue et un garçon comme Eysseric prouve qu’avec le travail et la confiance, on peut se sortir de la difficulté. Balotelli ? Il marque des buts, fait le show. C’est à la fois un coup médiatique, un pari audacieux mais aussi un bon joueur. C’est une star qui fait du bien au foot. Et puis il monopolise aussi beaucoup l’attention des défenseurs adverses. Vous pourriez le diriger ? Il a du caractère. J’aime les joueurs de caractère. Plus j’en ai, mieux c’est !