Les armes à la main
Le Nice VB est tombé au bout du suspense malgré une énorme prestation collective, hier soir face à Toulouse (2-3) à Palmeira. Eliminé, le club doit désormais préparer l’avenir
Un Palmeira en fusion, une mascotte, les ola orchestrées par 1200 supporters et même les pompom girls empruntées au Nice Hockey n’ont pas suffi. Hier soir, la belle épopée azuréenne a pris fin. Cruellement. Parce qu’il n’a pas manqué grand-chose au NVB. Les hommes de Mladen Kasic méritaient de disputer un match d’appui, vendredi en Haute-Garonne,
après leur défaite du match aller (3-0). Les partenaires de Ribbens ont su mettre tous les ingrédients nécessaires pour égaliser dans la série. Attendu, Egleskalns, pour ce qui devrait être son dernier match sous le maillot bleu et jaune, a rendu une copie stratosphérique (34 points avec
54% de réussite en attaque 30/56). Même si le Letton a souffert dans le premier acte (4/12), il a ensuite gommé sa sortie de route du match aller. Terzic, également scruté, a apporté sa contribution dans la stabilisation de la réception. Et le banc, éventuel plan
B en cas de défaillance du six de base, a su apporter sa pierre à l’édifice. L’entrée en jeu de Kasic dans le 4e acte n’est pas passée loin de s’avérer majeure. (1117, 20-22). Dès lors, où les Niçois ontils péché ? Sans doute sur le plan physique. Il a clairement manqué le gaz nécessaire pour un dernier coup de collier dans le 4e set. Et de petites fautes parci par-là sont venues polluer la quête de succès azuréenne.
Fierté
C’est d’autant plus dommage que les plombs balancés par Terzic et Egleskalns toute la partie au service, ou l’apport de Kolev en attaque (à 57%, 13/23) ont longtemps mis au supplice les Spacer’s. Outre le 4e set, il y avait sans doute mieux à faire que d’échouer à deux points des Toulousains dans le premier acte. Van den Dries, comme à l’aller (4/12 à ce moment-là et 19/46 au final) a d’abord semblé coincer sur le mode échauffement. Le Belge a, comme dans le match 1, joué les ‘‘diesel’’ avant de décoller. Passée cette entame délicate, même une petite frayeur à la cheville, sur une mauvaise réception dans le 3e set, n’a pas entamé sa confiance. Pour cette succession de détails, les Niçois se réveillent sûrement avec des regrets ce matin. Mais une fois digéré ce revers, nul doute que la fierté primera. Peu d’observateurs auraient parié sur le NVB en début de saison. Certains l’avaient même déjà condamné avant l’heure. Dès lors, avoir été promu et surprise à la fois, se veut, sans doute, la plus belle des victoires.