Mercedes revient… ans plus tard
Samedi, lundi et mardi matin, Mercedes-Benz Classic a convié la presse automobile européenne à La Turbie, place Théodore-de-Banville, pour refaire une photo vintage, une plongée dans l’histoire de la firme allemande à l’origine de l’automobile moderne. En 1901, la Mercedes 35 ch de Daimler-Motoren-Gesellschaft (DMG), présentée en première mondiale à Nice, domine la « Semaine de Nice ». Elle remporte notamment la course de côte Nice-La Turbie (première course de côte au monde, créée en 1897) et la course longue distance Nice-SalonNice. Son pilote, Wilhelm Werner, est premier au classement général des automobiles. Les pères fondateurs du bolide sont Wilhelm Maybach, génial concepteur en chef de DMG, et Emil Jellinek, homme d’affaires passionné et père d’une jeune… Mercedes, née en 1889. De la Mercedes 35 ch, voiture de sport hautes performances – elle est considérée comme la toute première
automobile – et de ses soeurs moins puissantes naît la famille Mercedes-Simplex. En 1902, le modèle 40 ch remporte la Nice-La Turbie à la moyenne record de 51,4 km/h, soit 20 km/h de plus que le record précédent !
Passé glorieux
En 1903, c’est au tour de la Mercedes-Simplex 60 ch de battre un nouveau record (55,2 km/h), faisant la course en tête, devant… d’autres Mercedes-Simplex.
Remportant de nombreuses épreuves internationales, voilà la firme en pole position dans la compétition opposant alors les différentes technologies de propulsion. Et ce n’est pas un hasard si, en 2017, la firme de Stuttgart rappelle son passé glorieux, dû à une passion de l’innovation combinée à une détermination visionnaire, à l’heure où elle annonce ses futurs modèles EQ, à propulsion électrique. Et nul doute que c’est une belle opération marketing
qui a conduit MercedesBenz Classic à monter ce « photo-call » sur la place de La Turbie, pour refaire in situ, sous le même angle, les photos de véhicules qui participèrent et gagnèrent les courses Nice - La Turbie. Rutilantes sous le soleil azuréen, elles ont attiré de nombreux badauds mi-amusés, mi-émerveillés. Et l’occasion pour quelques papas, devant les capots ouverts, de faire un petit cours de mécanique aux fistons.