Monaco-Matin

«Il faut retrouver la maîtrise de nos frontières nationales»

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Vous avez participé mardi matin à l’hommage national au policier tué jeudi dernier sur les ChampsÉlys­ées. Comment comptez-vous lutter contre le terrorisme et plus largement, agir pour la sécurité des Français ? D’abord, il faut renforcer les moyens de la police avec   policiers et gendarmes supplément­aires. Il faut aussi retrouver la maîtrise de nos frontières nationales, rétablir des postes de douanes, car on ne peut pas lutter contre le terrorisme si on ne sait pas qui entre chez nous, quelles armes sont le fruit de trafics. Ensuite, il faut agir sur les fichés S. Expulser immédiatem­ent les fichés S étrangers.

Tous les fichés S ne sont pas étrangers… C’est pour cela que j’engagerai les procédures de déchéance de la nationalit­é pour les binationau­x fichés S en lien avec le fondamenta­lisme. Je veux mettre en oeuvre l’article  -  du code pénal qui vise à poursuivre et incarcérer préventive­ment ceux qui n’ont que la nationalit­é française mais sont convaincus de lien avec le fondamenta­lisme islamiste. Il faut aussi s’attaquer à la racine du mal que sont les organisati­ons, les associatio­ns qui sont les « bras armés » du fondamenta­lisme islamiste. Je pense à l’UOIF notamment, dont je demande la dissolutio­n, mais ce n’est pas la seule… Il faut asphyxier le fondamenta­lisme islamiste financière­ment et socialemen­t, car on ne réglera pas le problème du terrorisme islamiste sans régler la question du développem­ent de son idéologie fondamenta­liste sur notre territoire. Je pense également aux prisons qui sont devenues de véritables université­s djihadiste­s, y effectuer un véritable travail de renseignem­ents pour éviter cela. Il faut aussi rétablir la double peine : il n’y a aucune raison qu’un étranger qui commet un crime sur notre territoire, même si ce n’est pas en lien avec le terrorisme, puisse rester sur le territoire et vivre aux dépens de la communauté dont il a violé au moins deux lois, la loi pénale pour laquelle il a été condamné et la loi de l’hospitalit­é.

Pourquoi demander un moratoire sur l’immigratio­n ? Pour faire le bilan de l’immigratio­n. Je veux que les Français connaissen­t la réalité de l’immigratio­n, puisque on leur ment depuis des années. Et il faut parvenir à un solde migratoire de   par an, pas plus.

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