Muyumba à la hauteur
Percutant et entreprenant, le jeune milieu de terrain a fait preuve de personnalité
DE SANCTIS :
joueur le plus expérimenté des deux équipes (plus de 550 matches), il manquait complètement sa prise de balle sur l’ouverture du score alors que l’ASM était bien en place. Il a eu beaucoup de travail et prend quand même cinq buts. Dure soirée.
MBAE :
un tacle viril sur Cavani dans la surface (6’) qui aurait dû valoir penalty pour donner le « la », mais aussi un sauvetage devant sa ligne sur le lob du Matador (40’). Dommage pour lui, il pousse dans son propre but un centre tendu de Di Maria. Une seconde période plus compliquée.
RAGGI :
joueur monégasque le plus âgé dans le champ (et seul trentenaire), le Pirate a fait office de guide mais a semblé complètement perdu, par moments. Paradoxal. Remplacé par Dabila.
DIALLO :
un bon retour devant Matuidi (7’), souvent bien placé en début, et une tête sortie par Areola qui aurait pu changer la donne (19’). Mais c’est finalement lui qui perd le ballon qui lance le contre du deuxième but, où il est d’ailleurs devancé par Cavani sur la fin. Du mal à finir, notamment dans les appels dans son dos.
JORGE :
aligné pour la première fois à son poste de prédilection (latéral gauche), le Brésilien poursuit son apprentissage du football français. Un sauvetage dans les pieds de Di Maria (23’). Pas forcément aidé par ses coéquipiers quand il devait gérer l’Argentin et Meunier tout seul. Il perd le ballon qui amène le quatrième but. En apprentissage.
N’DORAM :
c’était le plus expérimenté des milieux mais, paradoxalement, c’est peut-être celui que l’on a moins vu. Malgré quelques jaillissements en début de match, « N’Do » a eu du mal à se mettre dans le rythme. Timide.
MUYUMBA :
un début de match très autoritaire où il n’hésitait pas à aller au mastic. De la personnalité dans ses sorties de balles et une gestuelle qui rappelle, par moments, Claude Makelele. Lui, on a vraiment envie de le revoir. Un des rares à ne pas s’être affolé balle au pied.
ANDZOUANA :
des bons premiers appuis avec le ballon et de l’audace quand il fallait aller défier Maxwell. Plus de mal sur la durée.
BEAULIEU :
pas évident de se retrouver face à Thiago Motta pour un baptême. Axial, il a souvent reçu le ballon dos au but et s’est retrouvé dans une zone où Verratti et Matuidi déboulaient en seconde lame. Un match très ( beaucoup trop) compliqué pour lui.
GERMAIN :
figure de Papa. Une belle opportunité (18’), mais très peu de ballon à se mettre sous les crampons. Pas un cadeau ce genre de match pour lui. Remplacé par Bongiovanni, auteur d’une belle frappe (71’) et d’une rentrée prometteuse.
CARDONA :
excentré, c’est lui qui donne deux offrandes pour Diallo et Germain (18’,19’). Il n’a pas réussi à bien verrouiller son couloir, laissant Meunier filer systématiquement vers Jorge. Rarement trouvé si ce n’est sur son face-à-face perdu avec Areola (76’). Travailleur.