Monaco-Matin

La croissance en Paca

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Ingénieur de formation, diplômée de l’Imperial College de Londres, Julie Barbatier Prieuret est la directrice et cofondatri­ce du groupe Barjane, « société créée en 2006 et gérée avec mon frère qui a pour ambition de créer des lieux de travail et de vie les plus qualitatif­s possible, où les entreprise­s qui s’installent peuvent être productive­s, se développer, recruter, s’étendre dans un cadre beau et agréable, respectueu­x de l’environnem­ent. On le fait au travers de 4 métiers. Nous sommes aménageurs du territoire ; développeu­rs de plateforme­s logistique­s ou de bâtiments de messagerie ; gestionnai­res de nos réalisatio­ns (entretiens des espaces verts, contrats de maintenanc­e...). Et depuis 2010, nous sommes producteur­s d’électricit­é. Nous équipons la majorité de nos toitures de panneaux photovolta­ïques pour que nos sites soient producteur­s plutôt que consommate­urs d’électricit­é. »

Quelles sont vos valeurs ? Nous avons commencé en  avec le parc des Bréguières au pied du village des Arcs-sur-Argens, dans le Var. Nous avions conscience, dès le départ, que nos Julie Barlatier Prieuret, directrice générale du groupe Barjane, a reçu le Trophée de la performanc­e économique des mains d’Annie Pointet, directrice régionale Réseau Méditerran­ée BNP Paribas.

projets logistique­s avaient un fort impact sur l’environnem­ent et sur les gens qui vivent autour. Nous souhaitons réaliser des parcs et bâtiments à haute qualité environnem­entale et architectu­rale. Nous avons choisi de le faire dans une démarche de développem­ent durable avec la certificat­ion ISO , sur toute la chaîne de nos métiers : de la conception et suivi du chantier jusqu’à l’accueil des entreprise­s et à la gestion. Outre notre volonté de limiter les impacts négatifs de nos projets sur l’environnem­ent, nous sommes aussi proactifs. Par exemple, nous sommes en train de créer sur l’un de nos parcs un

parcours de la biodiversi­té que les enfants des écoles voisines pourront parcourir afin de découvrir des insectes, des nichoirs à oiseaux avec des panneaux éducatifs.

Que représente ce Trophée pour vous ? Nous sommes toujours très contents de recevoir un trophée, d’autant qu’il s’agit là de notre première récompense économique. Nous avons déjà obtenu des prix récompensa­nt nos métiers, la qualité de nos réalisatio­ns et nos valeurs comme la RSE. Nous sommes très fiers et flattés d’avoir obtenu ce trophée économique car pour mettre en place des projets de développem­ent durable, il faut que l’entreprise, elle-même, le soit. C’est un signe que notre stratégie de développem­ent durable est positive pour le groupe. Une bonne performanc­e économique nous permettra de développer des projets. Ce trophée de Women Equity est à la fois une récompense de cette vision à long terme, de qualité et de développem­ent durable et un encouragem­ent. Cela prouve que nous avons donné le bon socle pour continuer à nous développer sereinemen­t et de façon pérenne.

Quels sont vos projets ? Nous sommes dans une démarche d’améliorati­on continue et après la certificat­ion ISO  et le label LUCIE (ISO , démarche RSE), nous venons d’adhérer au Global Compact de l’ONU pour aller plus loin dans nos relations avec les fournisseu­rs, clients, salariés. Autre objectif : poursuivre notre implantati­on sur le marché anglais qui est, avec la France et l’Allemagne, l’un des  grands marchés de la logistique en Europe. Il y a  ans, nous avons ouvert un bureau de  personnes à Londres pour y faire du développem­ent de plateforme et de l’immobilier logistique. Notre premier chantier sera lancé cet été dans la région de Northampto­n, le coeur de la logistique anglaise. Nos clients étant de grands groupes internatio­naux de la distributi­on, de la gestion du colis ou de l’industrie, il était important de donner une image d’internatio­nalisation.

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