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À l’appel de l’Union syndicale départementale santé et action sociale CGT, cette mobilisation visait à lutter contre les décisions projetées par le groupement hospitalier territorial des Alpes-Maritimes (GHT 06), qui regroupe depuis le 1er juillet quatorze établissements publics de santé du département. En ligne de mire : réductions d’effectifs et suppressions de certains services. « Le personnel de santé ne peut plus tenir le rythme, il faut comprendre que quand les conditions de travail sont dégradées, ce sont les patients qui subissent eux aussi les dégâts », dénonce Delphine Girard, secrétaire générale du syndicat. «Aux hôpitaux 1 et 2 de l’Archet, la direction projette de supprimer 27 lits et 39 postes dans plusieurs services. L’hôpital de Cimiez pourrait, lui, être vendu. Ces projets de restructuration nous sont imposés, sans que Aux côtés de la syndicaliste, une aide soignante et une infirmière confirment : « Ça engage la sécurité des malades. La réduction de nos moyens, c’est égal à une perte de sécurité, de confort pour les patients. Et moralement c’est dur, car nous n’avons plus assez de temps pour faire correctement notre métier. Nous avons l’impression de mal faire notre travail. » À 9 heures était prévue la première conférence territoriale de dialogue social du GHT 06 Mais la direction du CHU l’a abrégée au bout de quelques dizaines de minutes au motif que la CGT évoquait des sujets relevant des compétences de chaque établissement alors que la discussion devait porter sur les quatorze centres de soins. Les manifestants ont déploré le départ précipité de Charles Guépratte, directeur du CHU de Nice et du GHT. Une nouvelle rencontre devrait être organisée avant la prochaine conférence territoriale du 9 mai. 1. Le groupement départemental branche santé des Alpes-Maritimes Force ouvrière a fait savoir qu’il boycottait cette réunion.