Antibes n’a pas existé
En déplacement à Nanterre, les Sharks n’ont pas réussi à faire un coup et se sont inclinés très logiquement 90 à 71 contre des Franciliens sur un nuage depuis quelques semaines
Antibes allait-il profiter d’une éventuelle fatigue de Nanterre, vainqueur de deux trophées en une semaine, pour faire le gros coup ? Tel était l’objectif des Sharks. Mais dès le départ, il y a eu retard à l’allumage avec un cinglant 7-0 en deux minutes. Hormis Jerel Blassingame les Antibois ont été beaucoup trop attentistes pour menacer leurs adversaires. Mais le maître à jouer des Sharks a très vite été pénalisé par les fautes. En relais Frédéric Bourdillon a fait le job. Il a cependant manqué l’impact d’un Chris Otule, sur lequel Mathias Lessort a très bien défendu, pour avoir une vraie alternance extérieur-intérieur. Les Antibois ont certes profité de quelques balles perdues pour faire leur retard mais face à la vista des shooteurs adverses, cela n’a pas permis de grignoter le retard (44-31 à la mi-temps). Le retour des vestiaires a été tout aussi compliqué avec un 11-4 sur les trois premières minutes. Si le retour de Blassingame a fait du bien, cela n’a eu qu’un très faible impact sur le jeu, tant le secteur intérieur a été coupé du reste de l’équipe, la faute au mur défensif composé par le duo Lessort/Morency (68-46 à la 30e). Le jeu a ensuite été plus décousu et avec plus d’opportunités en attaque pour Blassingame et un Isaia Cordinier bien plus tranchant qu’en première période. Mais l’écart à combler était trop important pour que le braquage ait lieu. « Il faut être bon pour gêner Nanterre et ça n’a pas été notre cas. On a vu la différence de niveau entre les deux équipes. Il faut jouer beaucoup mieux quel que soit l’adversaire» a reconnu Julien Espinosa après la rencontre. Et si possible dès la prochaine journée face à Nancy.