LIGUE FÉMININE (PLAYDOWNS, JOURNÉE) Le Cavi à l’heure des adieux
Clap de fin pour les Niss’Angels version 2016-2017 ce soir à Leyrit contre Tarbes (20h). Les deux équipes, déjà assurées du maintien, aborderont la rencontre sans pression. Bien loin du duel pour la survie auquel se livreront dans le même temps Lyon et Angers. Nice aurait pu y être et c’est bien pour cela que le match se doit d’être festif. Passées très près de se qualifier pour le top 8, puis trop près d’une relégation en LF2, les basketteuses niçoises ont l’occasion contre les Tarbaises de décrocher la première place de la poule de maintien. Au-delà d’une question de suprématie, c’est une question de fierté. L’idée que les Niss’Angels ne sont pas à la place qu’elles méritent n’est ni incongrue, ni déplacée. Elle est née d’un parcours en Eurocup exemplaire, de quelques exploits retentissants en championnat et d’une force de caractère qui a permis au club azuréen de toujours rebondir. Si l’heure n’est pas encore au bilan, cette saison marquera quoi qu’il arrive un tournant dans l’histoire du Cavigal.
Une page se tourne
Il faudra apprendre à vivre sans Rachid Méziane, l’homme qui, en 5 ans, a fait grandir le club et l’a structuré. Des deux titres de champion de LF2 à une campagne européenne historique en passant par un centre de formation (dirigé par Alexandre Michailoff) qui n’a jamais été aussi performant. L’entraîneur azuréen part pour un nouveau défi dans l’une des plus grosses écuries du basket féminin Lattes-Montpellier. Ses résultats seront scrutés avec tendresse, même s’il amène avec lui la meilleure joueuse niçoise des deux dernières saisons Romy Bär (voir encadré). Les supporters ont de la mémoire. Conscience aussi qu’il y a des opportunités qu’il faut saisir, sous peine qu’elles ne se représentent jamais. Vient maintenant le temps des adieux. Ils promettent d’être inoubliables.