Monaco-Matin

Le Ford Kuga évolue en douceur

L’heure du restylage de mi-carrière vient de sonner pour le Kuga. Si, esthétique­ment, les modificati­ons semblent importante­s, il diffère en réalité assez peu de son prédécesse­ur

- CÉDRIC MORANÇAIS / SOPRESS

Son look

Alors que la mode est plutôt aux restylages légers, les designers Ford ne se sont pas privés de modifier totalement la face avant mais aussi le hayon. L’objectif premier était de conférer au Kuga la nouvelle identité de la marque. Ce relooking lui permet également d’afficher davantage de prestance. Pourtant, de l’avis général, il perd en dynamisme visuel. Aux cotés des finitions déjà connues, deux nouvelles versions, à la présentati­on extérieure spécifique font leur apparition à cette occasion : ST-Line (calandre et jantes noires, kit carrosseri­e…) et Vignale (inserts chromés, motif de calandre différent…).

À bord

Dans l’habitacle, c’est la console centrale qui a fait l’objet de toutes les attentions. Il est vrai que l’ancienne mouture, constellée de boutons et pourvue d’un écran de la taille d’un timbre-poste, ne pouvait cacher son âge. Les Kuga dépourvus de GPS profitent donc d’un bloc commande plus ergonomiqu­e, tandis que ceux dotés de cet équipement ont carrément droit à un écran tactile de 8 pouces. Pour profiter de ce dernier, il faut toutefois au minimum opter pour la finition Titanium (à partir de 33 750 euros) ou gonfler la facture initiale de 1 400 euros. La planche de bord est, pour le reste, identique à celle du Kuga non restylé, avec des plastiques dans la moyenne et des assemblage­s plutôt rigoureux. La finition Vignale tente d’améliorer l’ordinaire avec un habillage en cuir du haut du tableau de bord, qui oublie toutefois la partie la plus proche du pare-brise. L’espace à bord fait toujours partie des qualités du Kuga, l’une des autos les plus imposantes de sa catégorie, y compris à l’arrière. Dommage que la banquette ne soit pas plus moelleuse.

Côté finances

Uniquement disponible à partir du second niveau de finition, baptisé Titanium, le Kuga 1.5 Eco Boost 182 ch affiche une dotation sans faille, forte de la clim’ automatiqu­e, du GPS, de la clé mains-libres ou encore des jantes alliage. La liste des options est suffisamme­nt conséquent­e pour que tout un chacun puisse ce composer son Kuga, les tarifs de ces supplément­s étant, par ailleurs, plutôt raisonnabl­es (550 euros pour les projecteur­s bixénon, 600 euros pour la peinture métallisée…).

Au volant

Récemment mis à niveau pour satisfaire aux normes Euro 6, la gamme de moteurs du Kuag évolue peu, hormis le remplaceme­nt du 2.0 TDCi 120 ch par un 1.5 de même puissance. À l’opposé de l’offre, on trouve le bloc essence 1.5 Eco Boost 182 ch, couplé à une boîte automatiqu­e traditionn­elle à six rapports et à quatre roues motrices. C’est la mécanique qui animait notre voiture d’essai. Souple et silencieux, ce moteur manque toutefois de couple à tous les régimes et ne fournit pas l’agrément que l’on est en droit d’attendre d’une version haut de gamme de cette puissance. Par ailleurs, on apprécie le comporteme­nt routier imperturba­ble, mais le manque de confort parait incongru sur une auto à vocation familiale. Notre voiture d’essai était pourtant dotée de roues de « seulement » 17 pouces (chaussées de pneus hiver), la taille la plus raisonnabl­e proposée au catalogue. Au final, le Kuga s’appréciera donc principale­ment avec une conduite coulée et sur des axes au bitume irréprocha­ble.

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