Rennes, un ton au dessus
Face à des Rennais bien décidés à bousculer la hiérarchie, à faire mentir les pronostics, et en tout cas loin d’être inhibés par l’enjeu, les Cannois grillaient d’emblée un premier joker, en laissant filer le premier set. Et pourtant, ce sont eux qui avaient viré en tête au premier temps mort technique (8-7). Mais, défaillants en particulier à la réception (35 % seulement d’efficacité), ils laissaient à leurs adversaires l’initiative du jeu. Sans jamais pouvoir ensuite la reprendre… Pujol et ses partenaires n’avaient toutefois pas l’intention de tendre l’autre joue pour se faire gifler à nouveau. Et redémarraient la deuxième manche pied au plancher. Avec un 5-0 d’entrée qui indiquait que la bête était loin d’être morte. L’égalisation n’était finalement que conséquence logique à ce sursaut d’orgueil, la puissance de feu de la triplette Zass-Radic-Ragondet faisant exploser la défense bretonne… Le tout était de savoir si l’embellie allait ensuite se confirmer. Si l’AS Cannes était en mesure de s’éviter le pire des scénarios. La réponse, hélas, allait doucher l’enthousiasme des supporters montés à Paris. Trop de fautes directes, trop d’imprécision au service, et à l’évidence un trop-plein de nervosité faisant que la catastrophe devenait inévitable. Désormais menés 2-1, et donc dos au mur, les Azuréens craquaient une nouvelle fois, laissant leurs rivaux à nouveau mener la danse. Des rivaux qui devaient d’ailleurs conclure, avec autorité, sur leur 2e balle de match. Un vrai coup de massue, mais sans pour autant qu’il n’y ait rien à redire, tant au final, le score reflète la physionomie de la rencontre.
Ligue A masculine (finale) Hier à Paris (stade Pierre-de-Coubertin) : Chaumont - Toulouse