Monaco-Matin

OPEN DE CAGNES-SUR-MER JUSQU’AU  MAI Tatiana Golovin : « L’impression d’être à la maison »

- FLORENT CAFFERY

L’ancienne douzième joueuse mondiale, retraitée depuis 2008, a un emploi du temps surchargé. Consultant­e pour la chaîne Bein sports, la Française continue à jongler de tournois en tournois. Même si elle ne pourra hélas pas faire un détour par Cagnes-sur-Mer cette année, les souvenirs sont toujours aussi frais.

Lorsque je vous dis Cagnes-sur-Mer, que vous vient-il à l’esprit ? J’y ai de très bons souvenirs. C’est l’un des premiers tournois adultes que j’ai disputé à seulement  ans en . C’est en quelque sorte ici que tout a débuté pour moi. Et puis, il y a aussi eu cette étape de Fed Cup (FranceRépu­blique Tchèque en ) et là c’était vraiment une ambiance incroyable et un moment important. J’ai ensuite pu revenir une seconde fois pour ma dernière année sur le circuit. Je revenais d’une blessure et j’avais choisi Cagnes parce que le cadre est sympa, le niveau était très élevé. Il y avait de l’opposition et puis nous étions juste avant RolandGarr­os. Sans oublier l’organisati­on. Ce tournoi a du charme. Et où réside-t-il ce charme ? Quand on est sur le circuit toute l’année, la majeure partie des tournois n’offre pas une telle proximité avec le public ou les autres joueuses. Là, on a vraiment l’impression de jouer dans un petit cocon, d’être à la maison. Les supporters viennent nous soutenir, il y a pas mal de courts pour s’entraîner et la plage est juste à côté. Franchemen­t, l’environnem­ent nous détend, nous relaxe, tout en étant dans un cadre profession­nel. C’est ce qui rend l’endroit magique. Dans le contexte actuel, est-ce une prouesse d’avoir maintenu le tournoi aussi longtemps ? Absolument. On a très peu de tournois féminins en France et c’est plus compliqué d’attirer que chez les hommes. Après, les gens du sud pratiquent un peu plus le tennis, ce qui pourrait aussi expliquer cette longévité, notamment avec l’implicatio­n des bénévoles. C’est aussi par ce genre de compétitio­n que la jeune génération va découvrir ce sport, observer de potentiell­es futures stars qu’elles verront ensuite à la télévision. Cet open mérite d’exister pour encore très longtemps. Pour cette deuxième édition du Rocabièra Trail, une centaine de concurrent­s s’étaient donné rendez-vous sur la place de Roquebilli­ère, malgré une météo peu engageante. Organisée par le Vésubie trail club  et tracée par Stéphane Otto-Bruc, cette course de , km, avec un dénivelé de  m + et deux beaux raidillons (montée du Broc et crête de l’Albéras) n’était pas une promenade de santé. Des concurrent­s heureux, une logistique sans faille sous l’égide du président Alex Robini, et c’est tout un village qui respirait la joie et la bonne humeur. Mais déjà, on pense au trail de Belvédère-La Gordolasqu­e (Kilomètre vertical) le  mai prochain.

Hommes : 1. Gilles Frediani, 1h33’02’’ Vésubie Trail Club 2. Léo Denais, 1h35’06’’ Non Licencié 3. Daniel Massat 1h39’36’’ AS Monaco, 4. Nicolas Rigaut 1h41’04’’ Non licencié 5. Romain Maurel 1h41’08’’ ASPTT Nice... Femmes : 1. Elodie Lafray 2h03’23’’ Vésubie Trail Club 2. Camille Sbaiz 2h04’43 Non licenciée 3. Marlène Charlon 2h 05’58’’ Non licenciée, 4. Marie Cornillon 2h07’27’’ Vésubie trail Club, 5. Véronique Cornillon 2h 12’58’’ Vésubie trail Club...

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(Photos JSG Antomarchi) Margot Yerolymos (FRA) bat Morgane Pons (FRA) : -, -, -() Jade Suvrijn (FRA) bat Léa Romain (FRA) : -, - Paula Kania (POL) bat Sara Cakarevic (FRA) : -, -, - Irina Ramialison (FRA) bat Marie Temin (FRA) : -, -,
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(Photo AFP) Tatiana Golovin.

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