« Il faudrait faire mieux, peut-être avec l’hydrogène »
Monaco, avec sa sensibilité au mode de déplacements doux, est-il l’endroit idéal pour faire de la pédagogie en marge de la course ? Oui, c’est génial ici pour faire de la pédagogie. Je peux me promener en voiture verte à batterie, c’est sympa, mais voir dans la ville ces voitures électriques accélérer à fond, ça, c’est quand même beaucoup plus fort.
Comment percevez-vous le développement des véhicules électriques, notamment ici ? Monaco est le pays qui a le plus de véhicules électriques par habitant. Mais qu’on habite au bout du monde ou ici, on prend sa voiture et, qu’elle pollue ou non, on s’en fiche. Ça, ce n’est pas correct ! Je ne suis pas du tout marié avec Renault, mais Renault a fait un effort en commercialisant des voitures sans batteries [le contrat de location est alors séparé, NDLR]. Payer sa propre batterie, ça, c’est pas mal. Il faudra faire mieux, peut-être avec des batteries plus spécifiques. Peut-être grâce à l’hydrogène, je ne sais pas…
Vous qui parcourez le monde, avez-vous constaté une réelle évolution des mentalités sur la question de l’environnement ? À Monaco et aux États-Unis, on fait beaucoup de choses, mais c’est à Monaco que l’essentiel se passe. Les États-Unis, c’est un pays énorme. Monaco, avec le prince qui est tellement bienveillant sur la question de l’environnement, ça marche un peu mieux.
Vous avez stoppé votre usine de production automobile dans la Sarthe pour vous consacrer aux courses (il coupe)… On a fermé ces usines alors que j’étais très malade (en ). Comme quoi, on peut être très malade et s’en sortir. Je m’en suis sorti, j’ai maintenant % de mon cerveau et je ne peux pas être plus heureux que ce qui se passe aujourd’hui.