Aucun dysfonctionnement constaté
Les barrières baissées à l’entrée ou dans les tunnels de la Principauté sont-elles suffisamment visibles ? L’information d’un changement des conditions de circulation est-elle adaptée et performante ? Des dysfonctionnements ont-ils été relevés dans l’organisation de la surveillance du trafic à Monaco, hier matin entre h et h ? À ces trois questions, la réponse est « non ». C’est en tout cas ce qu’affirment Stéphane Porcu, le responsable d’exploitation du CIGM, le Centre intégré de gestion de la mobilité, chargé notamment de surveiller h sur les , km de tunnels de la Principauté, et Jean-Luc Puyo, le directeur de l’Aménagement urbain. Images à l’appui, minute par minute, de la série d’accidents et d’incidents constatés hier matin. h . La barrière d’accès à Fontvieille, depuis le giratoire du Canton, est abaissée à la demande de la Sûreté publique. « Pour cette barrière comme pour toutes les autres, la réglementation “Mont-Blanc” est appliquée : feu rouge clignotant annonçant la manoeuvre et croix rouge indiquant que l’accès est fermé, explique Jean-Luc Puyo. À
Monaco, nous avons ajouté une bande lumineuse qui clignote sur les barrières et un gyrophare bleu. » Compliqué de ne pas voir la barrière fermée, en somme. Dans le même temps, un grand panneau à message variable indiquant que le tunnel de la Colle était fermé s’est mis à clignoter rue de la Colle. À la suite du premier accident, les nouvelles barrières abaissées ont bénéficié des mêmes précautions. Les trois accidents qui ont suivi, pour le CIGM, relèvent davantage « de l’incident » : une voiture a effleuré la barrière baissée au giratoire Auréglia en direction du Canton ; un scooter est tombé en évitant celle de l’entrée du giratoire du Canton et un autre deuxroues a touché ce même équipement. Au CIGM, cette succession d’événements n’a pas créé de tensions particulières, chaque incident entraînant une procédure très précise et maîtrisée. Rien de très inhabituel, donc, à une différence près : la gravité du premier accident.