Macron lexique
Abstentionniste. Citoyen qui préfère taquiner le goujon plutôt que de titiller l’urne. Cabinet. Quand il n’est pas noir, abrite des carrières souvent brillantes. Cohabitation. Désunion sacrée. Dégagisme. Air dégagé que prend un ancien élève de l’ENA et de Sciences-Po pour affirmer sans rire qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait des études pour gouverner la France. Domaine réservé. Moitié politique étrangère, moitié Pavillon de la Lanterne. Etat de grâce. Minutes qui suivent l’annonce d’une élection présidentielle. Garde républicaine. Protection équestre rapprochée. Gouvernement. Ne peuvent en faire partie que les opportunistes ayant plus d’ambition que de convictions. Macroniens, macronistes. Partisans phonétiquement handicapés. Menton patriote. Intitulé de rechange pour le Front national. Militants. Agitent plus souvent des drapeaux que des idées. Ministère régalien. Lieu de pouvoir où la cuisine est meilleure qu’ailleurs. Nouveaux visages. Cette exigence ne laissera le choix qu’entre l’inexpérience des jeunots et la chirurgie esthétique permettant de ne plus reconnaître les vieilles tronches. Passation des pouvoirs. Recommandation sur la nourriture des canards du bassin de l’Elysée et accessoirement sur le code de la bombe nucléaire. Primaires. Le meilleur moyen d’y échapper serait de ne plus jamais en organiser. Société civile. Citoyens que la politique n’avait pas mobilisés
jusqu’à présent.