PROA (DEMI-FINALE ALLER) La même histoire
Une demi-finale de Pro A entre les deux meilleures défenses de France, qui n’étaient départagées l’année dernière au même stade de la compétition que par un seul but, suffit à planter le décor. Et l’affiche a tenu ses promesses par rapport aux qualités des deux groupes. Beaucoup d’accrochages, des difficultés à se dégager du marquage. Les deux équipes se ressemblent. Il ne fallait donc pas manquer l’entame de rencontre. Et c’est le capitaine niçois, Manuel Laversanne, qui a montré le chemin en marquant de loin. Une entame où le gardien de l’ONN, Rémi Garsau, se met en valeur. Et quand ce n’est pas
e lui, c’est la barre qui le sauve sur le magnifique lob de Denux. Un premier quarttemps où la réussite fuit Strasbourg, mené d’une réalisation (3-2, 8’). La différence se fait notamment dans la gestion des exclusions. Quand l’ONN résiste, les Alsaciens cèdent. Après l’expulsion de Vanpeperstraete, les Azuréens en profitent instantanément avec Monneret (4-2, 10’). L’ONN manque l’occasion du +3 quand Schmitt repousse le penalty de Bruyère. La team évite le pire en n’étant qu’à deux buts à la pause (5-3, 16’).
Izdinsky fait la différence
Le troisième quart-temps est plus équilibré. Mais les Niçois se font respecter dans leur piscine de JeanBouin. Après un redoublement de passes entre les arrières, Bachelier trouve Rocchietta en pointe, qui fusille Schmitt (6-4, 20’). Les joueurs d’Igor Racunica ne profitent que trop peu de leur supériorité numérique. Après trois quarttemps, ils ne sont qu’à 2/8 dans la zone plus. Tandis que les Niçois abordent la dernière partie du match en confiance après la troisième faute du meilleur défenseur adverse, Daniel Vanpeperstraete. Une fin de rencontre où la tension s’accumule. Une perte de balle de Janssen profite à Izdinsky. Le Niçois en profite avec sa 4e réalisation pour donner un +3 à l’ONN (25’). On pense la partie jouée, mais Strasbourg retrouve la zone plus deux fois par son buteur Bratic (9-8, 27’). Un court succès niçois, comme l’année dernière, qui ravit Michal Izdinsky. «On a un jeu pour pousser les adversaires à la faute. C’est ce qu’on a fait ce soir. Mais ils sont expérimentés». Une méfiance bienvenue avant le retour en Alsace.