Nice : le rappeur Elams entendu comme témoin
La séance de dédicace avait dégénéré samedi en fin d’après-midi. Le rappeur Elams avait rendez-vous, ce jour-là, avec ses fans niçois. Ils étaient ainsi plusieurs centaines massées devant le FootLocker de la rue d’Italie, à deux pas de l’avenue Jean-Médecin. Une affluence plus importante que ne l’imaginaient eux-mêmes les organisateurs (nos éditions d’hier). Du coup la police avait décidé de mettre un terme à la dédicace en raison du risque de trouble à l’ordre publique. C’est alors que des heurts avaient éclaté avec les forces de l’ordre. Dans un climat tendu, usage avait été fait de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Six mineurs remis en liberté
Le rappeur Elams a été entendu, hier, sur ces incidents. « En tant que témoin », précise le parquet de Nice. Aucune poursuite ne serait envisagée à son encontre. En revanche, cette audition par les services de police niçois a conduit le chanteur phocéen à annuler un autre rendezvous prévu, hier, avec ses fans, toulousains cette fois. Six personnes avaient, quant à elles, été interpellées dans le cadre des échauffourées qui ont eu lieu samedi soir dans le centre-ville. Toutes mineures, elles ont été remises en liberté dès hier avec, pour certaines, une convocation devant le délégué du procureur de la République.
Garde à vue pour le manager du rappeur
Enfin, dernière péripétie en date de cette visite mouvementée du rappeur Elams, son manageur et un autre membre de son staff ont, eux aussi, échoué en garde à vue. Rien à voir toutefois avec les mouvements de foule lors de la séance de dédicace. L’interpellation de ces deux proches du rappeur a eu lieu bien plus tard dans la nuit de samedi à dimanche, à la sortie d’une boîte de nuit niçoise, où une altercation les a opposés à un autre client. Ce dernier a, lui aussi, été placé en garde à vue. Mesure prolongée, hier soir, pour les trois protagonistes de cette affaire dans l’affaire.