« Il fallait être patiente »
Après une flopée de selfies et d’autographes,
s’est posée quelques instants et refait le film d’une semaine parfaite. Honnêtement, je n’ai pas joué mon meilleur tennis. Mais je suis resté suffisamment concentrée. Il fallait être patiente et ne pas trop réfléchir comme j’ai pu le faire en début de second set. Chaque point d’une finale apporte une pression supplémentaire. Et puis ça n’était pas facile de s’adapter. Jil (Teichmann) et moi sommes toutes les deux gauchères. Et votre coach a bien joué le coup en vous préparant une séance d’entraînement juste avant la finale... Lorsqu’on joue chaque jour, on n’a pas vraiment le temps de disséquer ce qui ne va pas. Là, on a pu travailler pendant une heure peu avant la rencontre et pu ajuster quelques points comme mon revers. Comment résumer une semaine aussi idéale ? C’est un séjour incroyable. Hormis le temps qui n’a pas toujours été au rendez-vous avec le vent et parfois de la pluie, j’ai senti mon niveau de jeu s’améliorer au fil des tours. J’ai gagné en agressivité et en gestion du stress. Le Top mondial, vous y pensiez en arrivant ici ? Mon but était surtout de retrouver la forme et de maintenir un niveau de jeu régulier. C’est clairement le cas. Alors intégrer les meilleures joueuses de la planète, ça n’est que du bonus. Maintenant, j’attends avec impatience les qualifications de Roland-Garros.
Propos recueillis par F.C