Champions !
C’est fait : les Monégasques de Jardim ont décroché le 8e titre de champion de France de l’histoire de l’ASM après une victoire contre St-Étienne (2-0), en match en retard. C’est beau, c’est mérité, c’est grand !
Les yeux au ciel et quatre-vingt-dix minutes plus tard, la tête dans les nuages. Résumé du spectacle à l’affiche hier soir au stade Louis-II, où, en battant Saint-Étienne 2 à 0, l’AS Monaco a confirmé son titre de champion de la saison française de football 2016-2017. Une soirée de panache dans une certaine démesure. Depuis le ballon de la rencontre arrivé par les airs dans les bras d’un parachutiste. Jusqu’à un déluge pyrotechnique au coup de sifflet final. Une manière de tutoyer les étoiles pour la bande à Leonardo Jardim.
« Il est beau ce stade quand il est plein »
Dans les tribunes, la joie est communicative et très bruyante. Depuis ce soir du 17 mai 2013 où l’équipe rouge et blanche était sortie du trou noir de la Ligue 2, la soirée d’hier était la dernière marche, le dernier pas qu’il restait à franchir depuis dix-sept ans pour que le club s’asseye sur le toit de la Ligue 1 française. Et le pas franchi méritait bien un spectacle mémorable joué dans un Louis-II bouillant peu après 23 heures. « Restez bien en place pour un show incroyable », avait promis le speaker. Promesse tenue dès que le stade fut plongé dans le noir. Coup d’envoi d’un tour d’honneur des joueurs au pied des tribunes. Il n’en fallait pas moins pour embraser l’enceinte. «Qu’il est beau ce stade quand il est plein comme ce soir. Nous vous avions promis de ramener l’AS Monaco au plus haut niveau français et européen. Cette saison, nous l’avons fait », a lancé le vice-président Vadim Vasilyev, avec une émotion certaine, dans un stade qui reprenait « on est les champions, on est les champions ». Au final, outre les artifices, ce qu’on retiendra de cette nuit, c’est la communion unanime des supporters avec leurs héros. Entrés tout droit dans la légende sportive monégasque.