Lanquar hostile à la Fête du chien
Que se passera-t-il à l’issue des législatives pour les heureux élus, touchés par le cumul, qui n’auront pas préalablement renoncé à l’un de leurs mandats ? Essayons d’y voir clair dans les textes du ministère de l’Intérieur, qui ne sont pas forcément d’une limpidité absolue. La loi du février , qui entrera en vigueur en juin, interdira, rappelons-le, le cumul de fonctions exécutives locales (maire, maire-adjoint, président ou vice-président d’un conseil départemental…) avec le mandat de député ou de sénateur. De manière concrète, les députés fraîchement élus ou réélus à la mi-juin n’auront en fait pas le choix. « Les nouvelles dispositions relatives au cumul ne laissent désormais plus de possibilité au député nouvellement élu de choisir… Dès son élection, il est en situation d’incompatibilité. Il est donc tenu de faire cesser cette incompatibilité en démissionnant du mandat ou de la fonction qu’il détenait antérieurement, au plus tard le trentième jour suivant la promulgation des résultats de l’élection. A défaut, le mandat ou la fonction acquis à la date la plus ancienne prend fin de plein droit », indique le ministère de l’Intérieur. Si le détenteur d’un mandat exécutif local, élu en juin, choisissait malgré tout de démissionner de son mandat de député, ce n’est pas son suppléant qui prendrait sa place: une élection partielle devrait alors être organisée. Enfin, toujours dans cette hypothèse, le député démissionnaire « perdrait également le mandat ou la fonction exécutive locale qu’il détenait avant l’élection et qui le plaçait en situation d’incompatibilité ». En clair, les députés élus en juin ne pourront plus revenir en arrière. Pour eux, ce sera député ou plus rien.
société civile. Nous souhaitons qu’Edouard Philippe conduise la meilleure action possible, dans l’intérêt de notre pays. »
« nous abordons les élections législatives sans aucune ambiguïté. La ligne politique du Parti radical est claire : le maintien de l’accord avec Les Républicains. Cette alliance doit permettre de faire élire des parlementaires UDI et Radicaux, tout en respectant notre indépendance politique. Nous soutenons sans réserve les candidats de l’union LR-UDI. »
« la nécessaire recomposition du paysage politique, avec la constitution d’une force centrale élargie au-delà de l’UDI… Nous avons montré notre volonté d’être constructifs, et non dans une opposition stérile, dans l’intérêt de notre pays. Nous avons toujours défendu une recomposition politique qui, loin d’un parti unique, permette de reconnaître les différentes sensibilités et de les faire travailler ensemble pour « remplaçant »