Michel Ghetti et « Nice-Matin » relaxés
Accusé de diffamation par le gérant de la brasserie Le Méditerranée, Rachid Gharbi, à la suite de propos tenus lors d’une audience publique du conseil municipal le 29 septembre 2015, l’élu d’opposition de Saint-Laurent-du-Var, Michel Ghetti
a été relaxé par jugement rendu le 30 mars 2017 par le tribunal correctionnel de Grasse. Une relaxe a également été prononcée à l’encontre de Nice-Matin, poursuivi pour avoir relayé ces propos. L’ancien premier adjoint de Joseph Segura avait, à l’occasion de ce conseil, remis sur le tapis ses doutes quant à l’admission en non-valeur d’une dette de près de 100 000 euros qu’il attribuait au gérant du Méditerranée. S’adressant au maire, Michel Ghetti avait supputé une « opération d’insolvabilité », autrement dit un lien entre l’admission de cette créance comme irrécouvrable et le soutien de Rachid Gharbi à son ami Joseph Segura lors de sa campagne électorale. Si Rachid Gharbi n’a « jamais caché son soutien » à l’actuel maire, il a toujours maintenu qu’il n’était pas le gérant du tabac Le Méditerranée, dont les murs avaient été préemptés par la Ville en 2009, à l’époque de sa liquidation pour insuffisance d’actifs en 2014. Et mis cette dette sur le compte de « retards de loyers » du gérant du tabac sur cette période. Rachid Gharbi n’étant alors que le gérant de la brasserie Le Méditerranée. M. Gharbi avait prétendu dans nos colonnes avoir porté plainte en diffamation contre M. Ghetti qui, lui, a toujours martelé qu’il n’avait jamais été notifié de cette éventuelle plainte.
1. Michel Ghetti est, par ailleurs, membre du Conseil de surveillance de Nice-Matin.