LE SCULPTEUR RICHARD ORLINSKI SE RACONTE

Alors que l’on s’agite beaucoup autour des tables de Nice-Matin à l’heure du déjeuner, il garde un calme incroyable. Cool attitude pour le populaire sculpteur Richard Orlinski dont plusieurs oeuvres sont exposées sur la Croisette. Ce jeune quinqua, père de quatre enfants dont l’aîné Yohan l’accompagne à Cannes, est l’un des artistes français les plus vendus dans le monde. Il a même atteint la première place, en 2015, avec une oeuvre adjugée 839 678 euros précisément. Il est bien loin le temps où il était boudé par certaines galeries parisiennes. On s’arrache aujourd’hui ses sculptures dans le monde entier et il fait travailler plus d’une centaine de personnes, fondeurs, mouleurs, marbriers peintres, entre autres, dans ses ateliers. Orlinski incarne une belle success-story à la française. Il a finalement décidé de publier une autobiographie, intitulée Comment j’ai cassé les codes, publiée ce mercredi (chez Michel Lafon). « Pour moi, cet ouvrage est avant tout une leçon de vie. Je ne voulais pas spécialement me raconter. Mais surtout revenir sur ma vie d’avant, la façon dont j’ai surmonté les obstacles en partant de rien ou presque, dit Richard. Je montre aussi comment on peut arriver à s’en sortir lorsqu’on n’est pas né dans le sérail. En toute humilité, je crois qu’il y certaines valeurs comme le travail, la volonté, la faculté de croire en soi. Ces vertus pédagogiques m’ont permis d’en arriver là. » Et Richard Orlinski confie : « Écrire a été une véritable thérapie. C’était très agréable ». Parmi les privilégiés qui ont déjà lu son livre, Laurent Baffie qui n’est pas tendre en général. « Il m’a appelé pour me dire qu’il était très étonné ! Ça me donne la pêche ! »