COUPE CÔTE D’AZUR (DEMI-FINALES) Cannes sans trop forcer
Pour les deux équipes, l’enjeu était simple : gagner. Au terme d’un match riche en buts, les locaux se sont largement imposés (5-2). Le RC Grasse a décidé de
prendre les devants, dès les quarante-cinq premières minutes. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir les hommes de Karim Adsa ouvrir la marque. Marchetti débordait côté gauche et centrait en retrait pour Buscher qui logeait le ballon dans le but (1-0, 8’). Après deux occasions sans succès côté berlugan, par Tahtouh (20’) et Piselli (26’),
“On
n’a pas su concrétiser notre bonne entame de match. C’est dommage. Techniquement, on n’est pas au niveau de Cannes. Mais on a fait une deuxième mi-temps correcte. ”
Saint-Jean n’a desserré l’étau qu’en toute fin de partie. Un sursaut trop tardif.
les Grassois doublaient la mise. Un jeu à trois parfaitement effectué, Marchetti se retrouvait face au gardien et signait le 2-0 (30’). Cela ne suffisait pas pour les pensionnaires de la Paoute qui décidaient d’ajouter un troisième but par Buscher. Sur corner, le ballon passait devant tout le monde, l’attaquant reprenait le cuir en première intention (3-0, 37’). La seconde période partait sur les mêmes bases que la première. Les Grassois, plus tranchants, corsaient l’addition. Raccosta récupérait un ballon qui naviguait dans la surface (4-0, 58’). Puis, cinq minutes plus tard, Antrope déclenchait une frappe. Le gardien repoussait dans les pieds de Buscher qui n’avait plus qu’à s’offrir un triplé (5-0, 63’). La messe était dite, même si la JSSJB n’abdiquait pas et réduisait le score par Floridi sur penalty (5-1, 74’). Les visiteurs prenaient confiance mais manquaient le cadre par Pastor (75’) et surtout Floridi, en bonne position dans la surface (81’). Ces efforts allaient tout de même payer lorsque Pastor ajoutait un second but (5-2, 85’). Mais en dépit de cette grosse fin de partie berlugane, les Grassois se qualifiaient pour la finale. reprises sur le plan défensif et permettait à Rinaldi, Carles et Finelli de tromper son gardien. Rentrés tête basse au vestiaire à la mi-temps, les Monégasques ont fini en chanson au coup de sifflet final.