Hamilton fera la queue comme tout le monde...
Sale journée, hier, pour le triple champion du monde, éliminé en Q2 après une série de drapeaux jaunes. Il part, aujourd’hui, en 13e position !
Finalement, c’est peutêtre une bonne chose. Pour le show. Pour le public surtout. Parce que connaissant le bonhomme, il y a fort à parier que Lewis Hamilton ne va pas se contenter de suivre le petit train du dimanche après-midi, dans les rues de la Principauté. Pas le genre à piloter en pantoufles, lui ! Sa déconvenue d’hier, en Q2, nous inciterait plutôt à pister à la loupe son départ. Quelque chose nous dit que ça devrait décoiffer autour de la septième ligne (13e position), lorsque les feux vont passer au vert. Kvyat, Hulkenberg, Vandoorne et consorts feront bien de jeter un oeil attentif à leurs rétroviseurs... Un samedi à oublier, donc, pour sa Majesté Hamilton, trois titres de champion du monde au compteur et 64 pole positions en bandoulière, quand même ! Un champion qui a réagi en tant que tel, hier, après ses déboires : « C’est une sensation étrange, c’est clair. C’est dommage ce drapeau jaune, mais c’est comme ça. Je pense que ce tour m’aurait permis d’intégrer le top 10 de justesse, mais de toute façon j’aurais eu du mal à faire partie des cinq premiers. C’est bien que Valtteri ait réussi à tirer le meilleur de la voiture, même si nous ne sommes pas au mieux ici. » La grande classe. Sans langue de bois. Déjà apparu en retrait lors de la Q1, le vainqueur de l’an passé en Principauté, est confronté cette saison à une Mercedes rétive. Pour ne pas dire plus. La W08 est la plus longue du plateau et ce n’est évidemment pas un avantage à Monaco.
« Des voitures bien plus faciles à piloter par le passé »
Quand bien même Hamilton s’est imposé deux fois déjà à son volant (Chine et Barcelone). Quand bien même Bottas a signé hier le troisième chrono... « Elle est difficile à piloter, a reconnu récemment l’Anglais aux 55 victoires. C’est comme monter sur un taureau pour essayer de le dompter. C’est la même sensation avec cette voiture... Par le passé, j’ai eu des voitures magnifiques à piloter, très faciles, bien plus faciles à régler. Là, c’est un combat. Ça nous rend plus méticuleux sur les décisions à prendre, le travail à faire pour équilibrer la voiture. » On peut faire confiance à Lewis pour développer son joujou. Même si le temps presse. Car les ‘‘Cavallino’’ de la Scuderia galopent devant. Deuxième au championnat à six points de Vettel (104 contre 98), Hamilton ne peut pas s’offrir le luxe de lâcher du lest à Monaco. Attention au départ, donc. Show devant ? Yeah man !
1. Ouais mec !