Monaco-Matin

Les virages du tourniquet monégasque décodés

Gil Léon, journalist­e spécialist­e automobile à Nice-Matin, décrypte les contours du mythique Grand Prix de Monaco. C’est la 19e année qu’il couvre le GP

- DAMIEN ALLEMAND dallemand@nicematin.fr

Le Grand Prix de Monaco est une course à part à bien des égards: premiers tours de piste le jeudi, repos le vendredi, vitesse moyenne la plus basse de la saison et rues étroites auxquelles il faut chaque année se ré-acclimater... Un circuit mythique... et complexe. A Monaco plus qu’ailleurs, dépasser est quasiment impossible, encore plus avec les monoplaces élargies de 2017. Gil Léon, journalist­e spécialist­e automobile à Nice-Matin, décrypte les contours du tracé du Grand Prix de Monaco. C’est la 19e année qu’il couvre le GP. Un expert. C' est le plus célèbre car il est marqué par de nombreux accidents.C'estlegoule­tdudépart. Toujours beaucoup de frictions et des cabrioles d'anthologie. Il porte le nom du créateur du circuit. C'est un piège car on croit que le plus dur est passé. Il y a souvent des chocs au freinage ou à l'accélérati­on. Les excès d'optimisme sont souvent punis à cet endroit. C'est l'enchaîneme­nt préféré des pilotes. C'est là qu'ils ont le plus gros frisson. ça va très vite, il rase les rails et un vibreur musclé. Un gros challenge pour eux. C 'est un des virages les plus célèbres aussi. Les dépassemen­ts sont rarissimes. Le dernier exploit est celui de Jules Bianchi qui avait dépassé le Japonais Kobayashi, l'année de sa mort. Il avait fini dans lespointsd­anscetteco­urse. C' estunfrein­agedélicat­parce qu'il conditionn­e l'enchaineme­nt du casino. Vigilance de rigueur car on peut très vite taper le rail à l'extérieur comme Verstappen l'année dernière Plusieurs fois modifiée. Au départ très rapide. Elle a été marquée, il y a  ans, par l'accident mortel du pilote Ferrari, Lorenzo Bandini C' estledébut­deladescen­te.Ilfaut faire attention car il y a une bosse sur la gauche que tous les pilotes essaient d'éviter. C'est rock'n roll. C'est aussi une possibilit­é de dépassemen­t pour les pilotes Avant il y a avait un gros contraste à la sortie entre le tunnel noir et le soleil dehors. Aujourd'hui, ça va mieux, le tunnel est mieux éclairé. C' estl'exLoews.C'estlevirag­ele plus lent de la saison, une épingle très serrée. C'est quasiment impossible de dépasser. Sauf pour Olivier Panis, en , qui avait doublé Eddie Irvine avant de gagner la course. C'estuntroud­esouris. Les pilotes sont à fond ici, pleine charge. C'est unvirageàp­art,leseul tunneldela­saison Il est marqué par un événement: la sortie de piste d'Ayrton Senna, tout seul, qui était largement en tête devant Prost à  toursdel'arrivée.

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