Hamilton n’a pas eu sa bonne étoile
Pour tout vous dire, on a un petit faible pour Lewis Hamilton. Son côté strass et paillettes. Son côté show-biz. Mais surtout, sa science de la course. Du pilotage. De l’attaque ! Aussi avait-on parié symboliquement avec notre collègue et ami Gil, que l’Anglais terminerait dans le top 5. En partant de la 13e position... « Non, il ne pourra pas remonter autant à mon avis, les voitures sont trop longues et trop larges pour dépasser ici. Je ne le vois pas finir si haut. » Vous l’aurez compris, Gil avait raison. Il connaît sa F1, le bougre ! Bon, Hamilton, a terminé 7e ce qui n’est déjà pas si mal et lui permet de limiter la casse en récupérant 6 points au championnat pilotes. Mais le décompte fait mal quand on sait que Vettel, vainqueur logique de ce Grand Prix monégasque, en a engrangé 25, hier.
« Je n’avais pas bien dormi... »
Du coup, le triple champion du monde britannique est demeuré philosophe : « C’est le résultat optimal que nous avions calculé sans incident en course, et c’est ce qui s’est passé. Mes stratèges sont très intelligents ! J’ai pris cette course avec un état d’esprit positif, j’ai attaqué autant que possible et je suis satisfait du résultat, mais je ne peux pas dire que j’ai pris du plaisir. J’ai marqué des points, c’est l’essentiel, je peux passer à autre chose. » Vainqueur en Principauté en 2008 et 2016, Lewis Hamilton n’a jamais trouvé le bon compromis, au cours de cette semaine monégasque. Notamment la formule ad hoc pour trouver avec ses pneumatiques, le sacrosaint ‘‘grip’’ qui fait la différence. « Les ‘‘ultra tendre’’ ne semblent pas bien fonctionner avec moi, les ‘‘super tendre’’ étaient meilleurs. D’une manière générale, la voiture était très difficile à piloter ce week-end. Je me suis réveillé ce matin avec une sensation désastreuse et je n’avais pas bien dormi. Finir avec des points c’est bien, je peux m’en aller d’ici content ! » Bref, un week-end à oublier pour l’Anglais. Certes, il pointe toujours à la deuxième place au championnat du monde pilotes, mais Sebastian Vettel a désormais 25 points d’écart (129 contre 104). Soit une victoire en GP d’avance. Vivement Montréal dans quinze jours. C’est ce qu’a dû se dire Lewis Hamilton. Quant à nous, on en est quitte pour offrir une bière à l’ami Gil !