Zoom sur la construction

La Fédération des promoteurs immobiliers a publié son observatoire trimestriel concernant la production de logements en France. L’occasion de faire un point.

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Avec 35 059 logements réservés, l’année 2017 débute par une bonne dynamique. Cependant, un certain fléchissement apparaît au premier trimestre, tant au niveau des réservations que des mises en vente. Si le rythme de réservations est en hausse de 13,8% par rapport au 1e trimestre 2016 et que les acquéreurs bénéficient toujours de conditions de financement très favorables, avec des taux de crédit qui restent bas, cette croissance est néanmoins à modérer. La FPI relève que, pour la première fois depuis douze mois, au premier trimestre 2017, les potentiels acquéreurs sont moins présents sur le marché des logements neufs et les mises en vente n’ont connu qu’une hausse limitée (+6,4% par rapport au premier trimestre 2016) s’élevant à 28 541 logements. Cela se traduit par une baisse de l’offre commerciale avec 90 935 logements disponibles à fin mars 2017 (-1,3% en douze mois) et par « un délai d’écoulement réduit à 9 mois, voire moins dans certaines métropoles où ce niveau représente moins de 7 mois de stock théorique », sachant que l’équilibre se situe à 12 mois pour les professionnels. Ainsi, « ce déséquilibre entre offre et demande provoque une accélération des prix sur l’ensemble du territoire (+5,1% de hausse du prix moyen, par rapport au 1e trimestre 2016) ». De façon globale, le marché est donc dans une situation plutôt positive. Seules les réformes du nouveau gouvernement pourront, ou non, maintenir cette tendance.

Dans la région

Sur le secteur de Paca-territoire de Provence (Bouches-du-Rhône, Aire Avignonnaise, aires urbaines des Alpes et Var), par rapport au premier trimestre 2016 (T1 2016), la progression de l’offre nouvelle a largement favorisé celle des réservations. Au premier trimestre 2017, elles ont suivi une tendance haussière (+15%). Les ventes à propriétaires se maintiennent, alors que les ventes en bloc ont presque doublé. De même pour les mises en vente (1 948 lancements commerciaux), qui sont en hausse de 8%. Enfin, les prix moyen au mètre carré des logements collectifs réservés en TVA 20% restent, eux aussi, stables : + 0,5% en un an, soit 4 023 €/m2 habitable (hors parking). Pour le secteur Paca Côte d’Azur, les réservations au détail et celles à investisseurs enregistrent toutes deux une hausse (+21% et + 80%, respectivement). Seules les réservations à propriétaires occupants diminuent (-13%). L’augmentation est aussi de rigueur pour les mises en vente (+ 24%), l’offre commerciale (+17%) et le prix de vente moyen qui atteint 5 289 du m2 habitable (hors parking), soit + 1,3% de hausse. « La reconduction du PTZ permet de maintenir un dynamisme dans le marché du neuf et ce, malgré un durcissement dans l’obtention des crédits. Dans notre prochaine opération sur Antibes, « Villa Gabriel », située près du Golf de Biot, à proximité de Sophia Antipolis, notre clientèle d’actifs prétendra au PTZ pour 40% des ventes. Concernant la loi Pinel, sur Antibes, le foncier est souvent trop cher et les loyers étant plafonnés par secteur géographique, de nombreuses résidences éligibles ne trouvent pas preneur en défiscalisation. Ce qui n’est pas forcément le cas à Vallauris ou dans certains quartiers de Nice. Nos attentes éventuelles seraient des délais raccourcis entre la signature du compromis et la signature de l’acte définitif, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien, et la mise en place de dispositifs supplémentaires pour faciliter l’obtention de crédit (hors primo accédants). Nos perspectives sont excellentes avec le développement de nouvelles agences du parc dans des quartiers en plein développement, à proximité de programme neuf où nous sommes impliqués (Semboules, Val Fleuri, Canta-Galet). »