Monaco-Matin

Go Khwezi!

pupille sud-africaine de la Fondation Princesse Charlène, participe au Mare Nostrum ce week-end. Elle pourrait devenir la première nageuse noire à représente­r son pays aux JO

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Engagée au Mare Nostrum ce week-end, la Sud-Africaine Khwezi Duma ( ans) reçoit le soutien de la Fondation Princesse Charlène. Elle pourrait devenir la première nageuse noire à représente­r son pays aux Jeux olympiques.

Sa silhouette gracile se promène le long des bassins et glisse dans l’eau comme une sirène. À 16 ans, Khwezi Duma s’aligne déjà sur cinq épreuves, ce week-end au Mare Nostrum. De l’adolescenc­e, elle a la timidité, la franchise, et la spontanéit­é. Tout ce naturel baigné d’une grande douceur, et d’une reconnaiss­ance qu’elle manifeste envers tous ceux qu’elle côtoie. Depuis 2013, Khwezi est boursière de la Fondation Princesse Charlene. Son entraîneur, c’est Graham Hill. L’homme qui a emmené celle qui n’était pas encore Princesse de Monaco au Jeux Olympiques de Sydney. Le coach qui a couvert d’or et d’argent Chad Le Clos, médaillé olympique à Londres. Née au XXIe siècle, Khwezi représente son pays depuis qu’elle a 10 ans dans des compétitio­ns internatio­nales. En 2015, elle a établi deux records, dans la catégorie des moins de 14 ans (200 m quatre nages individuel, et 50 m dos crawlé). À 16 ans, elle est fan de Justin Bieber, adore la couleur rose, et croule déjà sous les médailles.

Quand avezvous commencé ànager? J’ai commencé à huit ans. Mes parents voulaient que j’apprenne à nager pour des raisons de sécurité. Comme ça me plaisait beaucoup, l’année suivante, ma mère m’a emmenée voir Graham (Hill) qui m’a mis dans une équipe avec d’autres enfants qui s’entraînaie­nt et j’ai adoré ça. On s’amuse tellement quand on s’entraîne avec mes amis.

Comment s’est passée votre rencontre avec la Fondation Princesse Charlène ? Il y a quatre ans, la Princesse a commencé une opération avec le magazine Marie Claire, qui s’appelle « Get the girls to gold » (Emmener les filles vers l’or, en français). Nous avons fait une séance de photos, avec mes sept coéquipièr­es et la Princesse. La même année, sa Fondation a proposé de m’aider. Comment ont réagi vos parents ? Mes parents étaient en état de choc ! Ils n’y croyaient pas. Vous vous rendez compte ? C’est la Princesse ! Elle est connue en Afrique du Sud. Ça n’arrive pas tous les jours. Nous étions tous incroyable­ment heureux! Qu’est ce que ce soutien change à votre vie ? Ça me donne tellement de force, et l’envie de me surpasser. Ils ont contribué à être ce que je suis aujourd’hui. Ils m’aident beaucoup. La natation coûte très cher, ils apportent des financemen­ts. Je me sens vraiment privilégié­e de faire partie de cette excellente Fondation.

Ça vous fait quoi d’être ici à Monaco ? C’est le plus beau pays que j’ai visité jusque-là. Je me dis que tout mon travail paie. Quand je vois tous ces nageurs profession­nels, je me dis que je veux vraiment faire ce métier moi aussi.

Quel est votre plus grand rêve aujourd’hui ? J’aimerais vraiment devenir une nageuse profession­nelle et participer aux Jeux Olympiques de . En dehors du sport, j’aimerais devenir architecte.

Sous la bannière sud-africaine ou la bannière monégasque ? (Rires) C’est une question difficile ! Sous les deux. Mais si je dois choisir, ce sera l’Afrique du Sud. Je voudrais pouvoir rendre à ma communauté tout ce qu’elle m’a apporté. J’aimerais moi aussi m’engager pour aider les enfants à nager et offrir aux autres les opportunit­és que j’ai eues.

Je me sens vraiment privilégié­e” Je rêve de participer aux JO de  ”

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(Photos Michael Alesi) Véritable mousquetai­re des bassins, elle espère pouvoir apporter son soutien à sa communauté.

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