À fond dans les révisions du bac
À quelques jours de l’échéance, les candidats au baccalauréat cherchent le meilleur cadre pour réviser. Beaucoup ont choisi la médiathèque Louis-Notari
Ambiance calme à la médiathèque Louis-Notari, hier, anormalement pleine à craquer. Pas un bruit. On n’ose à peine rompre le silence studieux pour poser des questions, de peur de troubler les élèves concentrés devant leurs cours. Les premières et les terminales sont en pleines révisions, à quelques jours du coup d’envoi du baccalauréat. Malgré le monde, les pièces de la médiathèque sont plutôt silencieuses. Avec ou sans musique, des bouteilles d’eau sur les tables, parfois quelques paquets de biscuits, toutes les méthodes sont bonnes pour s’isoler et se donner du courage au milieu de toutes ces fiches de cours. « Il n’y a pas de travail de groupe c’est calme et il y a une bonne ambiance de travail », confient Enora, Gaelle et Laurelie. Après avoir suivi quelques cours de français supplémentaires au lycée AlbertIer le matin, les trois jeunes filles viennent réviser leurs épreuves de français pour être prêtes vendredi prochain, jour de l’écrit. « On est plus ou moins productives selon les jours, mais franchement on arrive à avancer.»
Des dispositions exceptionnelles
Louis vient réviser à la médiathèque depuis que les horaires ont été aménagés. Depuis le 6 juin et jusqu’à demain, la structure communale est ouverte sans interruption de 9 heures à 20 heures, pour permettre aux lycéens de réviser au maximum dans un cadre calme. Il y a également plus de tables à disposition. « Je vais rester jusqu’à 20 heures. Venir ici m’oblige à travailler. » Cet élève de terminale ES à Albert-Ier a l’air bien motivé pour rester jusqu’au bout, il veut avoir fini de réviser son programme de géographie. Comme tous les ans, on retrouve les petites stratégies lycéennes pour se rassurer en tentant d’anticiper les sujets : « L’histoire est tombée l’année dernière en épreuve principale, donc je révise plus la géographie. » Louis vient aussi à la médiathèque pour des questions très matérielles. « Je travaille mieux ici que chez moi, à côté de la console de jeux. J’ai coupé mon portable, comme ça, je travaille dans le calme. » Même si certains amènent leurs ordinateurs portables, la majorité des candidats au bac se tiennent loin de tout appareil électronique. Sofia et Budhinni, élèves en terminale L et ES au lycée Marie-Curie de Menton, n’ont pas pris leurs ordinateurs, « pour ne pas être tentées ». « Ou encore tentée par mon lit ! » rajoute Budhinni en rigolant. Connectés ou pas, avec ou sans pauses, à chacun sa technique. En tout cas, on ne peut pas dire que les candidats au baccalauréat à Monaco ne travaillent pas. De quoi maintenir les taux exceptionnels d’obtention du diplôme en Principauté, qui ont l’habitude de flirter avec les 100%.