L’ASM débutera sa saison à domicile contre Toulouse
Pour ceux qui restent fidèles à la carrosserie de monospace, Renault propose le Grand Scénic, qui emprunte beaucoup à son grand frère. Il a tout d’un grand...
Son look
Quel changement ! Si le Scénic court a fait sa révolution par rapport à son prédécesseur on peut en dire au moins autant de la version longue. Par rapport à l’ancien modèle, sa poupe a totalement perdu l’aspect « sac à dos » qui la caractérisait au profit d’un dessin beaucoup plus fluide et cohérent, toujours marqué par les grandes roues de 20 pouces. Il conserve cependant une allure de monospace qui n’a plus rien de compact. Avec 4,63 m de long et 1,86 m de large, il reprend à 2 cm près les dimensions de la précédente génération d’Espace ! Il faut dire que la bête mesure 22 cm de plus que son petit frère, le Scénic « court » et, surtout, profite d’un empattement plus long de 7 cm. Autant dire que la différence entre les deux carrosseries de Scénic n’a jamais été aussi grande.
À bord
A bord du Grand Scénic, l’impression d’avoir affaire à un Espace perdure, en premier lieu en raison du style de la planche de bord, très proche de celle du grand frère. Dans notre version haut de gamme Intens, on retrouve d’ailleurs les mêmes équipements, à savoir le système multimédia R-Link2, l’affichage tête haute et le système électrique de rabattage des sièges par l’intermédiaire de boutons placés dans le coffre. Comme la version courte, on est cependant privé de sièges individuels au deuxième rang, au profit d’une banquette coulissante 1/3-2/3. Les passagers bénéficie toutefois d’un bon niveau de confort et d’un espace aux jambes généreux. Pour les familles nombreuses, une option à 600 euros permet de s’offrir une troisième rangée de deux sièges. Le coffre est quant à lui impressionnant, avec 700 litres de volume en configuration cinq places.
Au volant
Entre le Grand Scénic et l’Espace, tout n’est pas du pareil au même cependant. Le dernier arrivé ne peut en effet profiter d’une suspension pilotée et adopte globalement un amortissement plus ferme. Ce n’est pas toujours une mauvaise nouvelle car son comportement apparaît beaucoup plus alerte sur les routes sinueuses. Le monospace fait même preuve d’une agilité surprenante compte tenu de sa taille. Le niveau de confort peut être qualifié de globalement bon, même si les jantes de 20 pouces altèrent nettement le filtrage sur certaines fréquences d’irrégularité. À peine plus léger que son grand frère, le Grand Scénic tire parti des 160 ch du 1.6 dCi. Très à l’aise dès les plus bas régimes, ce moteur offre de belles accélérations et une grande douceur de fonctionnement lorsqu’il est couplé à la transmission à double embrayage EDC. On aurait simplement espéré un niveau sonore mieux maîtrisé en charge.
Côté finances
Si le Grand Scénic se rapproche nettement de l’Espace en termes de prestations, il a le bon goût de se montrer plus raisonnable en matière de tarifs : à 36 200 euros en version dCi 160 ch Intens, il est en effet proposé 8 400 euros moins cher ! Notons tout de même que l’équipement n’est pas aussi généreux : il faut passer par le catalogue d’options pour disposer de la sellerie cuir, de l’affichage tête haute ou encore du régulateur de vitesse adaptatif, en série sur son grand frère.