Monaco-Matin

« Il fallait laisser une trace »

-

A Lille. Début avril. Je suis avec l’équipe. Je la vois gagner -. Elle joue bien. Elle vit bien. Ça se ressent. Quand je rentre à Nice, je me dis que c’est le moment. Qu’il faut laisser une trace. Une histoire. Parce qu’on est en train de vivre quelque chose de fou, d’unique, de magique. Comment avez-vous travaillé ? J’ai présenté un projet à Valérie Castera des Éditions Gilletta, puis je me suis mis à écrire. La première ligne a été posée la veille de Nice-PSG. J’ai aussi fait pas mal d’entretiens. Des tête à tête. Avec le président Rivère, avec Julien Fournier, avec Baysse, Cardinale, Dante... Je voulais savoir comment ils avaient vécu la saison de l’intérieur. Et... Et Dante, par exemple, me confie qu’il pensait au titre de champion de France tous les jours. Vous donnez, également, la parole aux supporters... Pour moi, le foot et les tribunes sont indissocia­bles. Le foot, c’est le stade. Les supporters. Ceux du Gym ont leur part dans la réussite et le bonheur de l’équipe. Il y a pas mal de passages sur Mario Balotelli... Lui aussi, c’est une vraie rencontre. Je ne vais pas m’inventer une relation d’amitié avec Mario, mais c’est quelqu’un de très attachant. Un ‘’gamin’’ de  ans qui est aussi une star internatio­nale. Tout le monde appréciera les deux belles pages sur René Marsiglia... Sa disparitio­n est l’un des événements de la saison. Je n’oublierai jamais la conversati­on avec son fils. Votre émotion la plus intense ? L’entrée des joueurs dans le silence contre Rennes, le  août. Un instant d’éternité un mois après l’attentat qui ne nous a jamais quitté. Il nous accompagne. Et nous accompagne­ra toujours.

 ??  ?? Quand vous est venue l’idée de ce livre ?
Quand vous est venue l’idée de ce livre ?

Newspapers in French

Newspapers from Monaco