Monaco-Matin

Plus présente que jamais

La magnifique actrice que l’on a connue dans la série Castle, est de retour avec un nouveau programme révélé avant-hier en avant-première mondiale à Monaco, intitulé Absentia

- LUDOVIC MERCIER lmercier@nicematin.fr

On a l’impression qu’elle ne nous quitte plus. Et ce n’est pas pour nous déplaire. Stana Katic promène ces jours-ci son impression­nante silhouette et ses éclats de rire dans les allées du Festival. Si elle est venue découvrir la Principaut­é pour la première fois, c’est pour une bonne raison : la nouvelle série Absentia. «Pour nous, c’est une occasion unique d’engager une relation avec notre futur public. Et c’est un vrai privilège», confie-t-elle. Alors ces futurs téléspecta­teurs, elle les bichonne. Jamais avare de selfies, d’un regard, d’un geste. Lors du tapis rouge le premier soir, elle a pris tout le temps qu’il fallait.

Changement d’ambiance

Cette nouvelle série est très différente de Castle . On plonge dans un univers plus sombre, jusque dans l’image aux tons froids. Et pour cause: c’est l’histoire d’une jeune femme, agent du FBI, qui disparaît pendant une enquête sur un tueur en série. Absente pendant six ans (la locution latine in absentia – en l’absence de – est utilisée par le FBI pour les agents disparus), elle est considérée comme morte, et a sa place au cimetière. Son mari, lui aussi agent, s’est remarié et une autre femme élève son fils. Pire encore, une nouvelle vague de crimes apparaît et c’est elle qui est soupçonnée. Pas de quoi se marrer à première vue. «Mais vous savez, c’est très amusant de faire des thrillers ! Bon, d’accord, pas à l’écran, mais en coulisses on s’amuse beaucoup. Il le faut », explique-t-elle. Un point de vue qui n’est pas forcément partagé par Paul Heuzinger, qui joue le rôle de son mari : « Ce personnage est tellement sombre. Je m’imposais de toujours être dedans, dès le réveil. C’est difficile de toujours avoir l’air déprimé. Je n’arrivais pas à faire le mariole à côté. »

Personnage imparfait

Plus que le projet, c’est le personnage qui a séduit Stana, et l’a convaincue de s’engager dans l’aventure où elle est aussi productric­e exécutive: « J’ai aimé ce personnage féminin très fort. C’est une survivante, mais c’est surtout une mère, une amante, une femme, une fille, une soeur. C’était très intéressan­t à jouer parce qu’elle est complèteme­nt imparfaite. Et parce que c’est un thriller, qu’il y a du suspense, c’est un personnage qu’on a envie de suivre. Vous l’encourager­ez, vous la détesterez, vous aurez peur d’elle, et vous l’aimerez. Vous la suivrez pendant la série alors qu’elle recherche la vérité aux côtés de ses proches. Qu’est ce que vous dites de ça ?»

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(Photos Jean-François Ottonello) Très proche de son public, Stana Katic est consciente que le Festival est une occasion unique de créer du lien.
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«C’etait la première fois que je parlais à son altesse sérenissim­e. C’est une sacrée expérience !», s’amuse Stana Katic, ici en compagnie de toute l’équipe d’Absentia et du prince Albert II.

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