Lucas Till: «Je ne suis pas Richard Dean Anderson»
À 26 ans, l’acteur américain a déjà bien roulé sa bosse, apparaissant notamment dans X-Men, Walk The Line ou encore Hannah Montana. Il est désormais le MacGyver du XXIe siècle
À26 ans, Lucas Till a déjà bien bourlingué. Repéré à 11 ans lors d’un cours de théâtre, l’Américain enchaîne rapidement les spots publicitaires jusqu’à faire le grand saut en 2005. Cette année-là, il interprète le frère de Johnny Cash dans Walk the Line. Suivent des apparitions dans de prestigieuses séries TV (Dr House et Medium) avant d’être propulsé dans un blockbuster planétaire, X-Men : Le Commencement et son casting 5-étoiles. Entre-temps, il aura pris soin de séduire sa génération dans Hannah Montana, le film. Deux autres opus de X-Men plus tard, le voilà désormais dans le costume de MacGyver. Un rôle culte pour un reboot de la série immortalisée par Richard Dean Anderson. Imperméable aux critiques, il entend bien imposer sa patte à l’aube de la saison 2.
Quelles sont vos premières impressions sur Monaco ?
C’est très cool et très beau. Hier soir (vendredi), je suis allé au Casino et je me suis senti comme James Bond.
Vous présentez ici le reboot de MacGyver, comment êtes-vous entré dans ce projet ? J’ai eu des rendez-vous pour deux auditions, ça c’est très bien passé et après je n’ai pas eu de nouvelles pendant trois semaines. J’ai pensé que ça n’avait pas marché et, finalement, j’ai fait un test sur écran et j’ai eu la chance d’avoir le rôle.
Quelles connaissances aviezvous de la série ? Vous qui étiez à peine né quand elle s’est arrêtée.
Je n’étais pas un grand fan quand j’étais enfant, maintenant oui.
Vos parents appréciaient peut-être plus ? Oh oui ! Mon père était un grand fan. Il m’a toujours soutenu dans ma carrière mais quand j’ai eu le rôle de MacGyver il m’a dit “c’est vraiment cool”!
Comment avez-vous abordé le rôle ? En vous imprégnant du jeu de Richard Dean Anderson ou en voulant imposer votre propre style ?
Un peu des deux. On veut plaire aux fans évidemment mais il faut aussi découvrir ce qu’a fait le précédent MacGyver. On doit s’assurer qu’on a compris la même chose. Par exemple c’est un gars très sympa, qui n’utilise jamais d’armes à feu. Mais je ne suis pas Richard Dean Anderson je veux faire ma propre version.
Vous vous attaquez à une série culte, il y a donc beaucoup d’attentes et de critiques. Vous les lisez, les acceptez ?
Je ne les lis pas, sauf si ce sont de très bonnes critiques où qu’elles viennent de mes parents et mes proches. Au début les critiques étaient un peu négatives mais ça c’est un peu amélioré.
Vous avez apporté votre propre style, y compris physiquement puisque la fameuse coupe mulet a disparu ! (rires) Je pense qu’on essaye de faire un mix entre ce qu’on veut, une version améliorée, et un hommage en même temps. C’était le mulet ou rien. Plus le tournage avançait, plus je coupais mes cheveux (rires).
Osez-vous apporter vos propres retouches aux scénarios ? George (Eads) [Jack Dalton dans la série et connu pour son rôle dans Les Experts, ndlr] a toujours de nouvelles idées farfelues. Normalement c’est bien écrit mais on ne peut pas dire à George ce qu’il doit faire (rires).
Quelle importance pourrait avoir ce rôle dans votre jeune carrière ? Si ça continue longtemps on pourra se faire beaucoup d’argent ! (rires) Plus sérieusement, j’ai toujours fait des films et c’est un format que je ne connaissais pas. J’acquiers de nouvelles compétences.
S’engager sur une série ne laisse pas beaucoup de temps pour le cinéma, non ?
C’est ce que je pensais. Je travaille environ mois par an et je pensais que quand ça s’arrêterait j’aurais besoin d’une longue pause et finalement deux semaines après je travaillais à nouveau. L’année prochaine je pense que je ferai un autre film.
Vous avez déjà une belle filmographie et de belles collaborations avec Hugh Jackman, James McAvoy, Jennifer Lawrence… Avez-vous appris beaucoup à leur contact ? Oui beaucoup. George (Eads) me demande souvent : “Qu’est-ce qu’aurait fait McAvoy dans cette situation ?” (rires) Les gars des XMen m’ont tout appris.
Certains plus que d’autres ?
Surtout James (McAvoy). Ce n’est pas juste un gars fantastique et un leader, il essaye toujours de s’assurer que tout le monde s’entend bien.
Avec qui rêveriez-vous de jouer ?
À chaque fois que je dis le nom de l’acteur, ça ne marche pas ! Donc je vais me taire sur ce coup-là (rires).